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 Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]

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Metis Adhbreith
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Metis Adhbreith


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MessageSujet: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptySam 30 Juin - 20:19

Spoiler:

Ouvrir un oeil, puis l'autre. Essayer de chasser les points blanc et de se relever. Chasser le mal de tête aussi... Et cet horrible goût dans sa bouche ! Sa vision remplis de points blancs finit par devenir plus net, lui offrant le spectacle de magnifique flammes flamboyantes devant elle. Un moment perdu Metis tenta de se redresser. Une affreuse douleur l'envahit alors. Sa tête tambourinait comme si mille hommes c'étaient amusés à venir taper sur des tambours juste à côté d'elle. Finissant néanmoins par réussir à s'assoir elle put s'adosser contre ce qu'il semblait être un arbre. Un moment abrutie la jeune femme ne comprenait pas bien là où elle était ni pourquoi. Sentant alors le souffle du vent elle comprit qu'elle était dehors, et de nuit. L'inquiétude lui rendit alors toutes ses facultés !
Elle avait été kidnappé ! Mais par qui ? Pourquoi ?!
Son dernier souvenir avait été son diner à l'auberge où elle résidait durant son périple dans le royaume des Marath alors qu'elle se trouvait à la frontière d'Yla et non loin de la forêt obscure. Ce goût dans la bouche... Elle avait du être droguée !

Paniquant la princesse se mit à regarder à droite et à gauche. Ce qu'elle vit lui glaça le sang. Tout d'abords il n'y avait aucune de ses gardes, elle était seule face à tout un groupe d'inconnus. Apparemment personne ne faisait attention à elle pour le moment. C'est ainsi qu'elle put observer toute une tribu composée d'hommes, de femmes, d'enfants et de loups... Ces créatures se mélangeaient parfaitement aux humains présents et ne semblaient pas agressif malgré leur tailles impressionnantes. Se remémorant quelques leçons d'histoire Metis se dit qu'elle avait déjà entendu parler d'une tribu vivant avec des loups. Mais impossible de se souvenir de leurs noms ou de leurs coutumes... Ils ne devaient pas être bien important pour qu'elle puisse ignorer ce genre d'information. Tremblotant de froid la jeune femme se rendit compte que sa robe, autrefois jaune comme le soleil, et à présent pleine de boue, était déchirée de partout découvrant ses épaules, sa gorge et ses jambes. Se sentant quasiment nue sous le peu de vêtements qu'elle portait Metis se recroquevilla sur elle-même. En ce moment la grande héritière Metis, celle qui faisait frissonner les plus grands marchands par sa capacité à marchander, avait peur.

Terrorisée était le mot exact. Cela tout d'abords parce qu'elle ne savait pas pourquoi on l'avait enlevé, ni comment cela avait été possible. Certes l'auberge où elle résidait était plutôt simple et elle n'avait qu'une garde réduite, mais tout de même ! Surtout que sa dragonne aussi était présente, prête à égorger n'importe quel individu qui lui voudrait du mal. La deuxième chose qui provoquait sa terreur était que ses vêtements soi dans un si mauvais état. L'avait ton trainée ou autre chose ? L'avait on touchée pendant son sommeil ? Un frisson glaciale la parcouru et pendant un instant la princesse cru qu'elle allait s'évanouir. Avec une lenteur calculé elle regarda si la moindre tâche de sang maculait le peu de tissu qui la couvrait. Heureusement cette absence de rouge sur ce jaune sale la rassura un peu. De plus à présent totalement consciente de ses membres elle ne sentait aucune douleur particulière. Soupirant un moment la peur ne la quitta par pour autant. Même si on ne lui avait pour le moment rien fait cela ne voudrait pas dire qu'il ne lui arriverait rien. Elle ne se sentirait en sécurité qu'une fois cloitrée dans sa chambre au palais, ce qui n'était apparemment pas prêt d'arriver.

Alors qu'elle retenait quelques larmes de terreur une femme sembla s'apercevoir de son éveil. Elle en alerta alors le camps en criant :

«  La marchande c'est réveillée ! »
Avant de se diriger vers elle. A ce moment toutes les têtes étaient tournées vers elle, l'observant avec curiosité mais aussi colère. Qu'avait elle bien fait pour déclencher leur courroux alors qu'elle ne les connaissait même pas ? Une fois la femme arrivée à sa hauteur Metis put l'examiner plus attentivement. Le temps mat, les cheveux longs en aile de corbeaux elle aurait pu être belle si une balafre qui allait de sa joue droite jusqu'à sa lèvre ne la défigurait pas. L'enjoignant de se lever elle lui saisit le bras quand elle vit que la princesse ne semblait pas à même de la suivre par ses propres moyens. La portant presque elle l'amena sous les yeux de la tribu vers une tente qui se trouvait au bout du campement formé autour du feu. N'osant pas parler à cette inconnue, Metis fut tout de même soulagée qu'il s'agisse d'une femme et non d'un homme. Car se retrouver ainsi coller sur un corps inconnu, et masculin de surcroit, dans une telle tenue, l'aurait rendu folle.

Une fois dans la tente on la laissa tomber à terre devant un homme dont l'âge semblait éclipser par une forme physique étonnante pour un homme si âgé. Imposant tout de suite une aura de respect Metis aurait presque courbé la tête devant lui si elle n'avait pas été élevée dans la constante idée qu'elle était supérieur à tout être sur cette planète. Ne parlant toujours pas, la jeune femme put noter les deux gardes qui se trouvaient derrière l'homme, chacun bâtit comme une maison et accompagné de loup gris. Pour le moment neutre la princesse sentait malgré tout une certaine hostilité ce dégager de ces hommes. Priant tout les dieux qu'elle connaissait la petite impératrice hurlait presque intérieurement qu'aucune mal ne lui soit fait, et que si c'était le cas elle organiserait personnellement tout les sacrifices, fêtes ou autres sacrement religieux qu'il faudrait pour satisfaire les dieux.
Celui qui semblait être le chef, le vieil homme, prit alors la parole.


« Marchande, sais-tu pourquoi tu es ici ? »

Hochant négativement la tête l'homme en face d'elle sembla alors se durcir.

« Tu es ici marchande car par ta faute deux de nos enfants sont morts ! Ton dragon, bête sans cervelle, à tué un de nos loups et blessé gravement son compagnon. Il est à présent mort. Cet évènement demande réparation ! Tu dois payer pour ceux que tu nous as enlevé ! »

Ouvrant grand les yeux devant ces accusations Metis ne su quoi dire. Que Souveraine tue un loup ne lui semblait pas choquant, mais un humain ? Vivant constamment parmi ceux-ci elle n'aurait jamais attaqué de son plein gré un homme pour en faire son repas. Ça elle pouvait en être certaine ! Décidant donc de prendre la parole c'est avec une voix cassée qu'elle tenta de se défendre.

« Je ne nie pas être la propriétaire du dragon qui se trouve en ce moment à l'auberge du village le plus proche. Mais êtes vous sûr qu'il s'agisse de celui qui vous a attaqué ? Jamais ma dragonne ne s'en serait prit à un humain. A un loup peut être, mais un humain certainement pas. »

Le chef plissa un moment ses yeux, semblant réfléchir avant de reprendre la parole.

« Le dragon dont nous parlons est bien celui aux écailles couleurs cendres et reflets du soleil couchant. Quand au garçon, il a tenté de défendre son loup, qui était comme un frère pour lui. C'est ainsi qu'il fut violemment mordu avant de faire une chute presque mortel. Nous l'avons retrouvé agonisant dans son sang et il a juste eu le temps de nous conter son histoire avant de partir. »

Vu comme ça cela semblait plausible. Même si Metis n'avait vu aucun changement d'humeur chez sa dragonne, après tout elle n'avait fait que chassé et se défendre, rien de bien extraordinaire pour un dragon. Comprenant que pour le moment le meilleur moyen de rentrer chez elle saine et sauf était de rentrer dans le jeu du vieil homme la princesse impérial ravala sa fierté et son dédain naturel qu'elle aurait eu dans d'autre circonstance, elle s'adressa le plus poliment possible à l'homme qui le faisait face.

« Je vous crois... Cette histoire est plus que probable, mais ma dragonne n'a certainement pas tué votre enfant de façon intentionnel, elle n'a fait que ce défendre. Néanmoins elle reste en tort et comme je suis sa propriétaire il est de mon devoir de vous dédommager. Que puis-je faire pour réparer mes torts ? »

« Tu dois nous rendre ce que tu nous as pris, c'est à dire deux enfants : un loup et un garçon. »

Ne comprenant pas très bien où le chef voulait en venir la jeune femme fronça ses sourcils.

« Vous voulez dire que je dois vous trouver un garçon et un loup ? Pour le loup je peux me débrouiller mais pour le garçon cela me semble plus compliqué. L'esclavage est interdit dans ces terres, je ne peux donc pas vous en acheter. Et réussir à convaincre un enfant de venir vivre avec vous me semble délicat. Quand à en voler un... »

Un petit sourire apparut sur les lèvres du vieil homme, comme s'il riait devant la naïveté d'un enfant.

« Ce garçon tu nous le donneras, mais pas comme cela, ce garçon se sera le tien. Nous prendront ton enfant comme tu as pris le notre. Pour cela néanmoins tu devras rester dans notre tribu jusqu'à sa naissance et c'est moi qui choisirait son père ! »

Au moment où Metis comprit ce qu'elle venait d'entendre elle crut qu'elle allait s'évanouir. Elle ! Avoir un enfant ! Elle n'était pas une jument que l'on engrosse pour produire un poulain ! Perdant un moment contenance la jeune femme sentit sa respiration s'emballer et vit pendant un instant le monde tourner autour d'elle. Néanmoins elle eu la force de crier :

« Vous n'oseriez pas ! Je suis Metis Adbreith, soeur de l'empereur, héritière du trône ! »

Si cette révélation surprit le veille, homme, comme pu le voir la jeune femme, il se reprit bien vite en répondant :

« Princesse ou pas, impératrice ou pas il faut payer. De plus personne ne sait où nous trouver et personne ne sait que c'est nous qui te détenons. Résous toi à ton sort et tiens ta parole. Tu as dis que tu payerais, et ce sera la cas »

Cette dernière déclaration fut celle de trop, et alors qu'elle ne put empêcher sa respiration de s'emballer Metis tourna de l'oeil et s'évanouie.


Dernière édition par Metis Adhbreith le Dim 1 Juil - 11:21, édité 1 fois
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Ambre Bellamy
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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyDim 1 Juil - 0:42

Spoiler:

Les branchages lui fouettaient le visage, mais Ambre ne ralentissait pas l’allure. Elle n’avait guère le choix : ses poursuivants ne laissaient paraître aucune intention pacifique, et leurs hurlements n’inspiraient pas confiance. Elle n’avait pas eu le temps de s’attacher les cheveux et ceux-ci voletaient autour d’elle, lui couvrant parfois les yeux. Elle était alors obligée de lâcher les rênes pour recouvrer la vue. Tout cela pour trois malheureux rubis!

Tandis qu’elle se promenait à Achaladh, ceux à qui elle avait «emprunté » lesdits rubis il y a plusieurs mois déjà lui étaient tombés dessus sans prévenir. Elle avait d’abord tenté les négociations, expliquant qu’elle était en mesure de les rétribuer (ce qui était évidemment un mensonge, elle ne savait même plus exactement ce qu’elle avait fait de l’argent qu’elle en avait tiré). Bien entendu, il ne l’avait pas cru et avait voulu en venir aux mains. Elle était alors parvenue par miracle à s’extirper de la ruelle avant qu’on ne lui attrape les deux bras. Cependant, ils étaient trop nombreux et beaucoup courraient plus vite qu’elle, il fallait donc qu’elle trouve rapidement un moyen de transport. Fort heureusement, les rues en fourmillaient et en quelques secondes elle détalait sur un magnifique cheval couleur charbon. Les autres avaient hélas suivi le mouvement et cela faisait désormais quelques minutes qu’elle tâchait de les semer. Elle n’était déjà plus dans la ville mais sur les hauteurs de la côte qui dominait l’Océan. Elle eut une brève pensée pour celui-ci. Elle ne l’avait pas revu personnifié depuis le Pacte.

Tandis qu’il lui semblait qu’elle prenait enfin de la distance (elle s’était à moitié tournée pour vérifier où se trouvaient ses poursuivants), une détonation retentit. Ils lui tiraient dessus ! Il valait mieux ne pas traîner ! Elle espérait que son cheval tiendrait. Même si les pistolets étaient douteux, elle était bien trop proche pour ne pas craindre d’être blessée… Elle se rapprocha du bord de la falaise, afin de s’éloigner encore plus et de décourager les bandits. Malheureusement, alors qu’elle parvenait presque à s’échapper, une balle l’atteignit à l’épaule. Surprise et déséquilibrée, elle lâcha le cheval paniqué par le bruit, qui trébucha, la projetant par-dessus, c’est-à-dire de l’autre côté de la falaise, dans le vide pour être plus précis. Elle n’eut pas conscience de tomber, et n’eut pas le temps de s’inquiéter d’éventuels rochers. Elle savait qu’elle ne pouvait mourir dans et par l’Océan, cela faisait partie du Pacte.

Lorsqu’elle atteignit la surface de l’eau, elle était inconsciente. Elle n’ouvrit les yeux que plusieurs heures plus tard, et il lui fallut quelques instants pour comprendre où elle se trouvait. Le petit bateau n’avait pas l’air bien solide, mais il voguait toutefois toutes voiles dehors. Elle devait avoir été recueillie pas quelques pécheurs habitant l’Empire. Crachotant un peu d’eau salée, elle se tourna vers la proue (si tant est que la taille du navire permettait de différencier la proue de la poupe). Elle fit mine de se lever quand une voix venant de derrière elle lui ordonna de rester assise, car elle était blessée et perdait du sang à chaque mouvement. Blessée ? Elle l’avait presque oublié, mais l’entente du mot remémora les faits récents à son cerveau et aussi hélas à son épaule, qui se mit à lui faire soudainement atrocement mal. Elle ne bougea donc pas. Elle avait soif, mais elle n’osait pas demander quoique ce soit, elle ignorait où elle se trouvait et surtout avec qui. Quelques minutes passèrent, ou peut-être bien une heure, ou deux, elle ne savait pas bien. Elle restait assise, les vêtements encore mouillés, à fixer l’océan et les vaguelettes caressant la coque.

Finalement, elle se tourna vers la voix qui s’était élevée précédemment. Un homme d’une quarantaine d’année était debout à la barre. Voyant qu’elle était sortie de sa torpeur, il se tourna vers elle et se présenta comme Méandre le pécheur. Il lui expliqua qu’il accosterait dans quelques jours à l’ouest du rivage de l’oubli et qu’il l’avait trouvé dans l’eau il y avait une dizaine de jours, mais qu’elle avait tellement délirée qu’elle ne se rappelait probablement de rien. Ambre dut retenir un sursaut. Dix jours ?! Dix jours qu’elle était ici ?! Il lui semblait bien avoir dormi d’un sommeil lourd de rêves et désagréable mais pas autant ! Elle finit néanmoins par accepter la nouvelle…

Environ quatre jours plus tard, le rivage fut en vue. Méandre lui avait expliqué que la balle lui avait traversé le bras mais qu’il ne parvenait pas à calmer l’infection qui s’installait lentement. Il n’y connaissait pas grand-chose en plantes mais pensait qu’Ambre (qui avait prétendu s’appeler Jim) aurait plus de chances de trouver un moyen de guérir sur terre que sur mer. Il avait entendu parler de sanctuaires, de sorcières et de plantes bénéfiques, peut-être trouverait-elle ce qu’il fallait là-bas. Après un bref au revoir, elle se mit en marche avec sur elle un petit gourde et un poisson qu’elle avait fait sécher pour toutes vivres.
La chaleur n’était pas insupportable, même si la forêt n’était absolument pas en vue. Elle avait peur de se perdre sur cette étendue de sable humide sans aucun repère. Méandre lui avait expliqué que si elle marchait tout droit en s’arrêtant le moins possible, elle atteindrait la forêt de l’obscur en trois jours, car le point où il se trouvait était celui où le rivage était le plus étroit.

Ambre marchait depuis plusieurs heures déjà quand le jour se mit à décliner. Elle était fatiguée et son bras lui faisait mal, mais elle décida de continuer. L’état de la blessure ne lui semblait pas catastrophique mais il valait mieux pour elle qu’elle rejoigne effectivement la forêt le plus rapidement possible, avant de perdre ses forces, à cours d’eau et de vivres. De toute manière, elle ne comptait pas dormir dans 10cm d’eau, la nuit risquait d’être fraiche et elle ne voulait pas sombrer à nouveau dans la fièvre.

Elle dut pourtant cesser de marcher à l’aube, à bout de forces. Elle eut à peine le temps de tomber à genoux à terre qu’elle perdit conscience plus qu’elle ne s’endormit. Elle se trouvait par chance sur un banc de sable sec, ce qui indiquait qu’elle s’éloignait effectivement de la côte. Elle rouvrit les paupières alors que le soleil était au zénith. Elle voulut se relever, mais elle était toujours trop faible. Elle ferma à nouveau les yeux, décidant d’attendre la fraicheur de la nuit pour continuer son chemin.

Alors qu’elle plongeait à nouveau vers les bras de Morphée, il lui sembla entendre un bruit de pas, non humains. Elle eut le réflexe de lever le bras en marmonnant un vague son pour signaler sa présence. Une respiration saccadée ressemblant à celle d’un être canin lui répondit bientôt, puis des voix humaines, au loin. Elle lâcha alors prise sur le réel.

Après quelques jours de marche qu’elle passa à peine consciente, elle arriva dans une sorte de camp, dressé au milieu de la forêt. On ne lui avait pas posé de questions sur sa blessure, mais dès qu’on l’avait trouvé, on avait posé des herbes mâchées dessus, qui avaient immédiatement calmé la douleur, elle avait alors pu suivre sans trop d’efforts le groupe d’inconnus.

Tout était encore flou autour d’elle. Elle avait peu dormi pour tenir leur cadence et mourrait d’envie de trouver le sommeil. Hélas, cela ne semblait pas être pour tout de suite. Alors que les chasseurs (car ils y ressemblaient) la maintenaient debout plutôt durement, elle remarqua qu’on emmenait une femme hors d’une tente… Combien de doubles pouvait-on avoir dans le monde ? Au moins un non ? Car il était bien entendu totalement exclu que Metis Adhbreith fréquente des sauvages pareils...
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Metis Adhbreith
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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyDim 1 Juil - 10:12

Spoiler:

Au moment où Metis s'évanouit, celui qui semblait être le chef du groupe soupira. Si cette jeune femme était vraiment ce qu'elle disait être, cela compliquait légèrement la situation. Même si leur famille ne connaissait pas plus que cela le monde extérieur, tous savaient néanmoins que l'empire au-delà de l'océan était extrêmement puissant. Néanmoins le chef se rassura un peu. Personne ne savait que c'était eux qui avait enlevé la jeune femme. Grace à leur talents de chasseur un petit groupe d'hommes avaient réussis à atteindre les cuisines de l'auberge et droguer les repas de tous sans se faire prendre. Une fois cette entreprise périlleuse réussit, il avait fallut passer devant le dragon sans se faire remarquer. Mais pour les chasseurs qu'ils étaient cela n'avait pas été un très grand problème. Une fois la fille capturée ils avaient déchirés une partie de sa robe pour créer une fausse piste qui mènerait à un précipice pour simuler une chute mortelle. Enfin pour couvrir l'odeur de la fille ils avaient aspergés ses vêtements de terres et d'herbes très odorantes avant de rentrer au campement. Une fois l'otage entre leurs mains toute la tribu avait immédiatement changé d'emplacement en prenant grand soin de couvrir leurs traces. Il était ainsi quasi impossible de remonter jusqu'à eux. Même pour l'empire que l'on disait si puissant.

Satisfait le chef demande à ce que l'on porte la marchande dans une tente libre que l'on venait de lui monter. Préférant garder son identité pour lui pour le moment il ne donna aucune information à sa famille, ce n'était pas la peine. Sortant lui-même un instant de la tente pour observer le campement il put admirer fièrement sa famille. Ils étaient nombreux, tous forts et vaillants. Chacun connaissaient ses tâches et les accomplissaient parfaitement. Pour lui sa famille était tout simplement parfaite. Le seul problème était qu'il manquait de sang frais. Pour une tribu comme la leur, vivant uniquement entre eux, les dangers de la consanguinité était grand. C'est pourquoi tous c'était donné tant de mal pour récupérer cette fille. Tout d'abords parce qu'elle devait payer bien évidement, mais aussi parce qu'elle était une étrangère et que du sang neuf ne pouvait être que bénéfique à leur famille.

D'ailleurs en parlant d'étranger et de sang neuf, le regarde du chef se posa un instant sur l'homme aux cheveux blancs que sa famille avait accueillis quelques jours plutôt. Malade, blessé et fatigué il faisait peine à voir. Mais une fois rétablit il serait certainement un homme fort et bien capable. Pour le moment personne n'avait rien réclamé à cet étrange albinos en échange de leurs soins, du gîte et du couvert. Néanmoins le chef avait déjà une idée de la rétribution qu'il lui demanderait. Tout en réfléchissant à cela ses yeux tombèrent sur Netiya et sa vilaine cicatrice. Même si elle était défigurée la jeune femme restait belle, mais surtout jeune et forte. Depuis plusieurs lunes déjà elle considérait à donner la vie. Mais de part son sang, trop proche de celui de la plus part des hommes de la famille, elle n'avait encore put exaucer son voeux. Et bien lui, Yacov, chef de cet famille, venait de résoudre le problème. Souriant encore une fois il décida d'aller parler sur le champs à ce Jim qui c'était présenté à eux et qui encore faible semblait tout de même recouvrir quelques forces.

S'approchant donc de la façon la plus amicale possible, il commença par le saluer puis lui demander des nouvelles de sa santé. Une fois la conversation lancée grâce à de banal sujet d'usage et de politesse, le vieil homme arriva enfin au sujet qui l'intéressait.


« Vois-tu jeune homme, ici nous faisons tous partit de la même et grande famille. Nous sommes presque tous liés par un fort lien de sang. Ce lien de sang est notre force, mais aussi notre faiblesse. Certains de nos enfants naissent fou où mal formés... C'est pourquoi en échange de notre accueil et de nos soins je te demande simplement de nous laisser un peu de ton sang à toi parmi les nôtres pour nous permettre de prospérer. »

Laissons là Jim et le vieux chef Yacov et revenons en à Metis. Celle-ci avait été déposée dans une tente au milieu du camp où personne ne résidait. Laissez seul par le garde qui l'avait transportée, la jeune femme dormit quelques temps avant de revenir à elle. Un peu déboussolée par l'étrange lumière qui pénétrait dans cette habitacle fait en peau il lui fallut un moment pour recouvrer ses esprits. Une fois cela fait elle ne put tenir à l'écart de son esprit l'odeur animal qui régnait partout sur le camps. Dégoutée par ce qu'elle qualifiait d'une infection, la princesse ne put que froncer le nez sans grand résultat. Revenant néanmoins bien vite à d'autre considération plus importante que l'odeur, la jeune femme se demanda comment elle pouvait bien réussir à se sortir de ce pétrin. Un moment paniquée aucune pensée logique ne semblait pouvoir s'assembler dans son esprit. La peur la paralysait totalement. S'obligeant à se calmer et à repousser un moment la peur la princesse réussit à créer un léger éclaircis dans son esprit qui lui permit de réfléchir correctement pendant un instant.

Tout d'abords elle sut immédiatement qu'elle ne pourrait s'échapper, en tout cas pas sans aide. Tout d'abords parce qu'on la rattraperait plus que facilement au vue de ses capacités physiques, et ensuite car elle serait incapable de survivre seule en pleine nature. Les seules solutions qui lui restaient était : attendre de l'aide ou coopérer. Rien que de penser à cette seconde éventualité la peur reprit le dessus dans l'esprit de la jeune femme. Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas ! Elle ne voulait pas que l'on touche, elle avait trop peur ! Sa haine des hommes, construite aux fils des années comme un masque, laissait à présent voir sa vrai faiblesse : une phobie profondément ancrée dans le coeur de la jeune femme. Cette peur irrationnelle qui s'était développée sans trop savoir comment l'empêchait pour le moment de faire quoique ce soit et d'agir un minimum.

C'est ainsi que le temps passa pour la jeune femme. La nuit de plus en plus avancée eu raison d'elle, et bientôt malgré la peur elle finit par s'endormir, lovée au coeur des couvertures qui se trouvait à sa disposition. Sa dernière pensée logique fut que le chef semblait trop à cheval sur les coutumes et sa fierté pour qu'il ordonna qu'on la touche dans son sommeil. Faible consolation pour la jeune femme qui s'endormit en pleurant et avec la peur au ventre.
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Ambre Bellamy
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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyMar 3 Juil - 14:11

Spoiler:

Ambre s’était assise près du feu, où on l’avait accueilli avec des regards interrogateurs mais malgré tout un sourire aux lèvres. Elle avait dû expliquer son histoire (qu’elle avait modifiée en expliquant qu’elle s’était faite attaquée par des bandits) et écoutait désormais distraitement les conversations qui en naissaient. Elle mourrait d’envie de dormir, mais rien n’y faisait, les règles de courtoisie l’obligeait à tenir un minimum de conversation avec ses « hôtes ». D’après ce qu’elle comprenait, elle avait à faire à une tribu nomade d’Yla, qui chassait à l’aide de loups. Cela lui rappelait de vagues légendes qu’on entendait parfois tard le soir dans les tavernes peu fréquentées, mais elle n’avait jusqu’ici jamais imaginé que ces histoires puissent être fondées.

Elle commençait à sérieusement piquer du nez quand l’apparition d’un museau à 20cm de son visage la fit sursauter ostensiblement. Des rires fusèrent, mais elle n’y prêta pas garde. Le jeune loup ne paraissait pas agressif mais semblait au contraire vouloir «jouer ». Ne sachant pas trop quoi faire, elle se décala un peu en adressant un salut maladroit à l’animal. Tous autour d’elle arboraient un sourire goguenard mais on ne fit pas plus de commentaires. Tandis qu’elle se redressait, un vieil homme –bien qu’il paraissait sans âge, on devinait son importance aux marques de respect qu’on lui témoignait- s’approcha. Il aborda la conversation de manière plutôt neutre, jusqu’à ce qu’il en vienne à parler de sa famille… Comprenait-elle correctement ce qu’il disait ou bien était-ce sa fatigue qui lui jouait des tours ? Après tout, peut-être qu’un homme normal n’aurait pas dit non mais… comment lui expliquer sans se démasquer qu’elle n’était PAS un homme normal ?
Elle décida pour l’instant de jouer sur la fatigue, elle bredouilla une vague réponse (floue et totalement en dehors du sujet) concernant le besoin de sommeil avant de cligner des yeux lentement. Un peu plus de temps de réflexion ne serait pas de trop.

Visiblement le chef (elle supposait que c’était le chef) se montra compréhensif puisqu’on l’amena vers une tente libre (du moins l’espérait-elle, elle ne voulait pas de mauvaise surprise en plein milieu de la nuit). Elle ne se posa néanmoins aucune question et s’endormit dès qu’elle fut étendue sur le tapis tressé, sans prendre la peine de se couvrir de la fourrure qui était posée juste à côté. Ses rêves étaient peuplés de courses, de chutes, d’arbres étranges et de loups. Elle ne parvenait pas à se réveiller, mais cherchait à tout prix de se détacher de ces songes lugubres. Elle pensa un instant qu’elle devait être encore un peu fébrile, mais perdit rapidement sa lucidité en retombant dans l’abîme. Elle finit par ouvrir les paupières, un goût désagréable dans la bouche et des courbatures à tous les muscles.

La lumière du jour était visible à travers les quelques interstices de l’habitation. Elle devinait un peu de bruit, mais il devait encore être tôt, il ne lui semblait pas que beaucoup de personnes soient levées. Elle s’approcha à quatre pattes d’une fente entre deux peaux (qui recouvraient l’intérieur de la tente). Effectivement, peu de chasseurs étaient déjà levés. Ils semblaient se préparer, peut-être pour le ravitaillement ? Certains portaient des vêtements plus sophistiqués que ceux qu’elle avait vu la veille, et d’autres se maquillaient à l’aide de poudres rouges et blanches. Tout cela contrastait avec les dialogues normaux qu’elle avait eus avec eux la veille. Le chef apparut soudain au milieu des huttes. Il appela trois noms, probablement féminins.

Trois femmes parurent en effet, sortant d’une tente proche de celle où Ambre « dormait ». Elle ne parvint pas à entendre la conversation. Elles parlaient à voix basse, de temps en temps, une pouffait légèrement avant de reprendre son sérieux face à l’expression du chef. Elle se concentra pour entendre quelque chose venant de l’intérieur, mais rien, pourtant elle était sure que quelqu’un s’y trouvait, car les quatre autres lançaient de temps en temps des regards furtifs et malicieux vers l’entrée ouverte. Décidant finalement qu’elle avait suffisamment dormi, Ambre fit trois pas à l’extérieur, restant proche de son abri tout de même. Il lui sembla du coin de l’œil qu’au même moment quelqu’un faisait de même sur le côté droit, c’est-à-dire du côté de la tente qu’elle observait précédemment.


« Ah ! Enfin levé(e) »


Elle ne savait pas à qui s’adressait le chef, aussi n’osa-t-elle pas répondre. Son ton n’était pas spécialement enjoué et n’incitait pas à l’enthousiasme. Elle tourna légèrement la tête de côté afin de voir à qui il avait pu s’adresser de la sorte.

Au premier abord, elle crut que c’était une femme de la tribu, car elle était habillée des mêmes peaux. Elle aussi portait sur le visage du maquillage rouge et nacre, mais ses traits ne semblaient pas habitués à ce traitement. Elle affichait une moue familière à Ambre, bien qu’elle ne parvenait pas à mettre un nom dessus, d’autant plus que les impressions de déjà vu n’étaient pas rares et souvent sans fondement. Pourtant… il y avait quelque chose dans sa manière de bouger, qui n’avait rien de gestes saccadés des chasseurs. Ce ne fut que lorsque celle-ci se tourna vers elle qu’Ambre comprit à qui elle ressemblait…



Dernière édition par Ambre Bellamy le Jeu 12 Juil - 20:44, édité 1 fois
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Metis Adhbreith
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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyJeu 5 Juil - 18:42

La nuit fut fort agité pour Metis. Dormant très mal, car peu habituée à un confort aussi minimal, elle se réveilla avec l'impression de ne pas avoir dormit du tout. Et pourtant elle pouvait voir la lumière du soleil filtré à travers sa tente et donc en déduire qu'elle s'était malgré tout assoupis quelques heures. Ne sachant pas réellement quoi faire pour le moment la jeune femme décida de ne pas bouger. Avec un peu de chance on finirait par l'oublier...
Très vite déçu deux femmes inconnus entrèrent dans la tente avec une bassine d'eau chaude un peu de tissu et des peaux. Bien vote les peaux furent posées de côté et on lui présenta la bassine d'eau chaude avec une bande de tissu blanc. Un moment dubitative Metis finit par comprendre qu'on venait de lui amener de quoi se laver. En temps normale la princesse avait toujours une hygiène irréprochable et prenait régulièrement des bains. Néanmoins même si le fait de sentir aussi mauvais la dégoutait elle ne pouvait nier que même pour des gens aussi peu civilisés que cet tribu cela pourrait agir comme une effet repoussoir et donc éventuellement sauver sa vertu. Là encore ses espoirs furent vite anéantis quand elle se retrouva nue comme un vers et obligée de se frictionner avec le tissu imbibé d'eau et de savon.

Une fois lavée les deux femmes lui tendirent les peaux qui se trouvaient près d'elle. Interloquée la princesse leur demanda avec dédain ce que c'était avant qu'on lui explique qu'il s'agissait des vêtements qu'il lui faudrait à présent porter. Prise d'un haut le coeur ainsi que d'un sursaut de fierté elle se mit à hurler qu'elle "n'était pas une sauvage" et qu'elle avait "un minimum de dignité". Ce fut donc une lutte acharnée qui débuta entre les deux femmes et une princesse des plus récalcitrante. Quand après moult efforts, supplications et demande les indigènes finirent par la menacer de la jeter dehors toute nue que Metis consentit à enfiler les peaux avec un dégout absolument non dissimulé. Se retrouvant à présent affublée d'un haut en cuir rêche avec une jupe mi longue fendu sur le côté la jeune femme se dit qu'elle était vraiment entrain de devenir un membre de ce clan. De plus l'effets des potions qui teintaient normalement sa peau et ses cheveux c'étaient dissipés la laissant sans aucun artifice avec ses teintes naturelles. Une fois habillée ses cheveux furent tressés en une grosse natte qui tombait dans son dos et son visage recouvert de quelques ornements. Se sentant parfaitement ridicule Metis ne pouvait malheureusement rien faire pour remédier à sa situation.

Une fois qu'elle fut totalement prête il lui fallut sortir de la tente où elle fut accueillis par Yacov le chef de la tribu. Celui-ci lui lança alors une petite pique en signe de bonjour avant de la conduire vers le centre du campement. Toute la tribu semblait réunis, loups compris. Tous la regardaient et Metis les regardait tous. Les défiants du regard elle décida que même si elle était humiliée elle resterait néanmoins impériale dans son malheur. Relevant donc la tête elle durcit son regard pour se donner contenance et cacher la peur qu'elle ressentait. Elle s'était suffisamment laissée aller la veille au soir, il était temps à présent de montrer qu'elle était une vrai princesse et non pas une quelconque paysanne trouvée sur le bords de la route. Son attitude pleine de défis fut rapidement perçu par la tribu et quelques loups se mirent à gronder devant les ondes agressives qui se dégageaient des uns et des autres. Même si elle était grandement intimidé par tout cela et surtout par tous ces hommes qui la regardaient férocement, la princesse décida de ne pas baisser la tête et d'attendre tout en restant le plus noble et la plus froide possible, comme à son habitude.

Yacov sourit intérieurement en voyant l'attitude de la jeune femme. Il s'agissait d'une forte tête à n'en pas douter. On sentait bien qu'habituellement c'était elle qui donnait les ordres. Même si cette attitude faisait monter cette femme dans son estime cela ne faciliterait pas sa tâche pour ce qu'il s'apprêtait à faire. Se raclant la gorge il prit néanmoins la parole avec toute l'autorité qu'il possédait.


"Frères, soeurs, neveux et nièces, famille ! Ecouter moi. Vous savez tous pourquoi cette marchande est ici ! Par la faute de son dragon dépourvus d'intelligence nous avons perdu un frère, un fils ainsi que l'un de nos loups. C'est pourquoi la marchande doit nous dédommager en nous donnant un loup et un enfant. Comme vous le savez les liens du sang qui nous partageons sont les garants de notre force. C'est pourquoi le père sera l'un d'entre vous mes fils. C'est pourquoi j'appel les hommes désirants agrandir la tribu à s'approcher. Néanmoins je dois vous mettre en garde. Une fois l'enfant né la marchande pourra repartir. Que ne s'avance donc que ceux qui pourront s'occuper correctement de l'enfant."

Sur ces mots le chef recula légèrement pour laisser Metis seule au centre de tout les regards. La jeune femme, dont l'expression n'avait pas changé, semblait trembler malgré tout. Ainsi même si elle contrôlait parfaitement les émotions inscrits sur son visage elle n'était pas totalement capable d'effacer la peur qu'elle ressentait. D'une certaine façon cette femme restait un enfant, un être encore immature.
De son côté Metis avait vécu tout le discours comme un enfer. Elle avait l'impression d'être une vache dont l'on ventait les mérites au marché et qui était à présent scruté par des acheteurs potentiels. Tout les regards étaient fixés sur elle et toute cette pression la faisait trembler. Incapable de contrôler son corps celui-ci était agités de léger soubresaut. Refusant de montrer sa faiblesse la jeune femme fixait l'horizon, ne voulait pas croiser les regards des hommes qui devaient être entrain de l'examiner comme une proie potentielle. Bien mal lui en prit car si elle avait baissé la tête peut être aurait t'elle put croiser un regard potentiellement allié, un regard rouge sang.


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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyJeu 12 Juil - 20:42

Spoiler:

Elle n’arrivait pas à y croire, c’était trop drôle. Metis Adhbreith, héritière de l’Empire, vêtue de peaux de bêtes et maquillée comme une sauvage ? La situation était tellement cocasse qu’Ambre restait assommée, sans bien savoir si elle pouvait se permettre de rire ou pas. Tandis qu’on amenait la princesse au milieu des chasseurs, comme un animal de foire, elle se rapprocha pour mieux observer la scène. Elle ne comprenait pas ce que Metis pouvait faire ici, en tous cas, elle semblait terrifiée.
Au bout de quelques minutes passées en silence, un chasseur avança de deux pas. Il paraissait plutôt jeune, mais la barbe et les cheveux emmêlés qui recouvraient son visage laissaient planer un doute. Il tâchait de prendre un air digne, sérieux et … euh… Ambre espérait pour la princesse que cela ne se voulait pas séduisant. Tandis qu’il approchait, un autre homme se redressa et fit deux pas en avant. Il paraissait un peu plus vieux mais semblait plus « soigné ». Ses cheveux étaient coiffés et sa barbe taillée, même si le tout conservait un air indéniablement farouche. Les deux hommes se regardèrent dans une attitude de défi, Ambre, elle, avait du mal à garder son sérieux devant un comportement si ostensiblement animal.

Toute cette scène devait fortement déplaire à Metis qui tremblotait comme un animal blessé et apeuré. Malheureusement, Ambre ne voyait pas trop quoi faire pour elle pour le moment, même si elle avait décidé que le sort qu’on lui avait attribué était trop horrible pour qu’elle la laisse là. Voyant que personne d’autre ne s’avançait, le chef se racla la gorge pour prendre la parole.



« Bien, puisque vous êtes deux à être volontaires, vous savez que vous devez vous départager selon les règles »


Les deux hommes acquiescèrent d’un air décidé. Un cercle commençait à se former, les chasseurs reculaient pour laisser de la place … mais à quoi ?
Soudain, un roulement de tambour se fit entendre. Elle n’avait pas remarqué l’apparition des instruments. Ils étaient frappés par trois hommes masqués donc la tenue rappelait celle de Metis. Ambre en déduisit qu’on utilisait ce type d’habits pour les cérémonies officielles, ce qui n’était pas forcément rassurant sur la situation actuelle. Tandis qu’on écartait la princesse du centre de l’espace libéré, chaque « champion » disparut de son côté. Peut-être allaient-ils se préparer, un combat semblait s’organiser.

Quelques minutes passèrent avec pour seul fond sonore les murmures enthousiastes des spectateurs. Ambre ne comprenait pas très bien de quoi il était question. Elle essayait d’attraper des mots au passage afin de savoir à quoi s’attendre, mais tous parlaient trop bas pour elle. Tandis qu’elle tendait l’oreille, les deux rivaux revinrent, le visage et le torse peints, accompagnés chacun d’un loup immense. Le premier animal était gris cendré, tandis que l’autre était noir comme le jais. Les deux adversaires chuchotèrent chacun quelque chose à l’oreille des bêtes qui se jetèrent presqu’instantanément l’une contre l’autre en grognant.
Les hurlements de la tribu fusèrent alors, chaque membre encourageant le loup qui lui paraissait le plus fort. Abasourdie par la scène à laquelle elle assistait, Ambre ne saisit pas tout de suite l’occasion qui lui était offerte. Elle restait fascinée et horrifiée par le déchainement de violence qui se déroulait devant elle. Non pas qu’elle ne soit pas habituée à la violence, mais la scène était tellement étrange qu’elle ne parvenait à en détacher son regard. Les grognements, les encouragements et les tambours, même les sons participaient à l’ambiance onirique malsaine créée par le combat. Metis devait être tétanisée par le spectacle. Metis ?! D’ailleurs où était-elle ?

Clignant des yeux plusieurs fois pour couper le contact dérangeant qui s’était établi avec la réalité, Ambre se mit à chercher la princesse dans la foule. Ah ! Elle était là, aux premières loges. Personne ne semblait plus faire attention à elle.
La pirate se fraya un passage jusqu’à celle-ci. Elle se trouvait dans son dos, elle ne pouvait donc la voir. Elle se pencha tant bien que mal au-dessus de son épaule.



« Charmant spectacle, n’est-ce pas ? »


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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyDim 15 Juil - 11:20

Metis tenta de rester stoïque quand elle vit deux hommes s'avancer l'un après l'autre. Reculant tout de même instinctivement devant ces deux présences masculines qui revendiquaient le droit de pouvoir enfanter avec elle, la jeune femme eu la soudaine envie de prendre ses jambes à son cou et partir très vite et très loin. Yacov sembla ressentir son envie de fuite car il lui attrapa le poignet pour la placer à côté de lui, au première loge. Attendant encore un instant, aucun autre homme se présenta. Une pointe d'orgueil déçu vient piquer la princesse. Il n'y avait que deux hommes pour se battre pour elle ? La grande et la sublissime Metis ? C'était tout simplement une insulte des plus gravissime envers son impériale présence. Un instant outrée par se manque de participant qu'elle jugeait pour le moins scandaleux, elle revient à la réalité quand le combat s'engagea. Surprise par la violence et l'atmosphère sauvage et bestiale qui entourait cette joute animal elle eu du mal à cacher sa peur et son angoisse. Soudain revenu sur terre elle oublia un moment que seul deux hommes se battaient pour elle pour se dire que cet tribu était vraiment des plus barbares et qu'il était hors de question qu'elle reste ici ! Ah si seulement Souverain pouvait suivre sa piste et venir la sauver !

« Charmant spectacle, n’est-ce pas ? »

Sursautant, bondissant presque, Metis n'avait pas sentit la personne qui se trouvait derrière elle s'approcher. Se retournant prestement elle ne comprit pas tout de suite ce qui venait de lui parler. Puis ses yeux tombèrent sur un visage qui lui parut familier, mais dont elle ne se souvint de rien pendant un instant, perdu dans la confusion mentale qui l'habitait depuis hier. Enfin le jour se fit dans son esprit quand elle vit Bellamy, le "prince" des pirates. Etrangement cette présence connu lui parut comme étant un allié salvateur, alors que dans n'importe qu'elle autre situation une rencontre entre la princesse et la pirate aurait surement produit des étincelles. Agrippant instinctivement le bras de l'albinos elle la tira vers elle pour s'en servir de rempart entre elle et sa folie. Retrouvant un minimum ses esprits une fois en contact physique avec une femme connu Metis put respirer un cours instant et prit même la parole.

"Ah qui le dites-vous..."

Cependant la pause fut de courte durée car un glapissement la rappela à la réalité. Alors que de son côté la jeune princesse venait de se trouver, ce qu'elle espérait être une alliée, de l'autre le combat entre les loups continuait. Observant un moment les deux combattants Metis se demanda lequel des deux elle espérait voir perdre ou réussir. D'un côté il y avait une sorte de blanc-bec, un homme jeune, plutôt agréable à regarder et dont le corps semblait parfaitement adapté à la rude vie qu'il menait. De l'autre côté on trouvait un homme qui semblait plus âgé que son congénère mais pas vraiment beaucoup plus. D'une certaine façon son regard semblait plus sage plus serein et beaucoup moins orgueilleux que l'autre. Décidant donc sur un coup de tête qu'elle préférait le plus âgé, qui semblait bien plus sympathique que le jeunot, Metis se mit à prier la déesse Khaala de lui venir en aide.

Celle-ci ne sembla pas l'entendre car le loup noir fut soudain mit à terre par le loup gris ce qui fit pousser un cri de victoire au plus jeune. Le plus âgé se rua sur sa bête qu'il entreprit de soigner du mieux qu'il put. Il lui lança alors un regard que Metis ne put déchiffrer, avant de se retourner vers sa bête qui semblait mourante. Un attroupement se forma bientôt autour des deux loups pour les emmener à l'écart, pour les soigner certainement. Pendant ce temps là le plus jeune s'avança vers le chef pour réclamer sa victoire. Celui-ci lui jeta un regard indéchiffrable mais qui signifiait qu'une chose, qu'il aurait préféré la victoire de l'autre homme. En effet, le gagnant se nommait Selan et pour Yacov ce jeune homme était encore trop immature pour devenir père. Néanmoins il était en âge et possédait malgré tout un bon fond. Peut être que cette expérience et le temps l'aiderait à mettre son orgueil et son caractère narcissique de côté.

Quand Metis vit l'homme s'approcher de Yacov puis qu'elle vit les deux discuter et enfin Yacov proclamer Selan victorieux, son sang ne fit qu'un tour et une idée totalement folle germa dans son esprit. Ne prenant même pas le temps de peser le pour et le contre, d'étudier toutes les possibilités ou bien même les implications que cela pourrait avoir dans le futur, la princesse se jeta sur la pirate quelle tenait toujours par la manche pour la plaquer à terre avant de se blottir dans ses bras. Une fois la première étape effectué elle prit la parole en pleurant et gémissant du mieux qu'elle pouvait, ce qui n'était pas bien compliqué vu l'angoisse qui la tenaillait depuis la vielle.


"James ! James !!! Enfin je te retrouve, où était tu passé mon amour ! Tu m'as tellement manqué ! Pourquoi es tu partis ? Pourquoi ?! Maintenant que tu es là je t'en supplie, ne laisse plus rien nous séparer et empêche ses sauvages de m'enlever à toi comme la mer t'as enlevé à moi ! "

Cette petite crise de larme et ses hurlements niais et mielleux résonnèrent dans tout le camps qui devint soudain totalement silencieux. Tous restèrent figés devant ce retournement de situation inattendus et totalement improbable. De son côté Metis espérant du fond du coeur que sa comédie amoureuse était potable et que tous tomberaient facilement dans le panneau. Avec une chance infime ils la laisseraient partir si jamais ils découvraient que son coeur était déjà pris. Au bien sûr, cela n'était qu'un très mince espoir, mais un espoir tout de même et auquel la jeune femme pouvait s'accrocher. Enfouissant sa tête dans l'épaule de la travesti elle lui glissa alors une phrase dans l'oreille avant de totalement s'immobiliser et attendre la suite des événements.

"S'il te plait, aides-moi..."


Dernière édition par Metis Adhbreith le Ven 27 Juil - 9:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyMar 17 Juil - 23:35

Le combat arrivait à sa fin, un des loups ayant mis l’autre à terre. Ambre était à la fois déçue et soulagée que tout soit allé si vite. Néanmoins, on ne peut pas dire que l’action, elle, soit terminée. Tandis qu’elle regardait le vainqueur avancer vers le chef, elle sentit quelque chose la projeter par terre. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que c’était Metis Adhbreith… Mais mais mais ? Lui avaient-ils donné une variété de champignons magiques ? Quel était son problème ?
Elle aurait préféré ne pas le savoir tout de suite, elle n’avait rien contre la comédie, mais elle aimait contrôler les événements, et si cela dépendait d’elle, elle n’aurait certainement pas joué ce jeu. Qu’allait-elle dire maintenant ? Oh non ! Et voilà qu’elle renchérissait ! Elle dut pâlir légèrement, mais elle décida que cela n’était pas inapproprié à la situation. Ah elle voulait jouer à ça ? Eh bien qu’elle assume.

Ambre n’était pas spécialement choquée par ce genre de comportement. Le théâtre et les déguisements modelaient son quotidien depuis des années et elle avait appris à séparer les actes des pensées. A de nombreuses reprises elle avait dû elle-même mimer des situations relativement désagréables pour toute femme normalement constituée. Il faut dire qu’un capitaine pirate qui rejette une jolie fille lors de négociations… c’est suspect. Elle avait donc pour la forme fait plus d’une fois semblant d’apprécier la compagnie féminine.

C’est donc très naturellement qu’elle se sentit obligée de tendre la main vers la joue de Metis, débitant d’une apparence mélodramatique pathétique :


« Comment ma mie ? Vous ici ? Mais que faites-vous là ? Je ne vous avais pas reconnu habillée de la sorte ? Est-ce donc vous que l’on marrie ? »

Oui avoir l’air d’un idiot complet pouvait toujours être utile, alors autant paraître lent à la détente. Ambre se tourna soudain vers le chef avec un air horrifié.

« Vous n’allez pas la marier n’est-ce pas ? Dites-moi que ce n’est pas pour elle tout cela ?! »

Un vague soupir, pour ponctuer la phrase.

« Sans compter que vous risquez comme moi d’avoir des problèmes avec son père… »

Elle se releva soudain, et attrapant les mains de Metis, la força à se tenir debout elle aussi. Elle ajouta d’un ton mielleux, tellement mièvre que garder son sérieux devenait une torture.

« Ne bougez pas ma mie, je reviens dans un instant. »

Elle tourna les talons à ce moment, regardant le chef d’un air inquiet.

« Puis-je vous parler un instant ? »

Il acquiesça, il avait l’air un peu dépassé par la situation, c’était très bien, plus il était perdu, plus il serait facile à embobiner. Dès qu’ils furent à quelques pas de distance de Metis, Ambre reprit, d’une voix plus posée.

« Je suis désolé que les choses se passent de la sorte, je ne pensais pas revoir cette femme avant des années. Il se trouve qu’autrefois, bien que contre la volonté de son père, nous étions fiancés, mais lorsque celui-ci le découvrit, sa rage fut tellement grande que je dus partir, sous le poids de ses menaces. Depuis je ne l’avais jamais revu. Son père est un homme puissant, qui la place toujours sous surveillance, d’ailleurs il lui a assigné un dragon à sa garde, de peur qu’elle ne se fasse agresser ! Vous comprenez bien que sa vie est un enfer… Je ne puis réparer le mal qui a été commis, mais je vous supplie de la laisser partir... »

Une seule idée commençait à l’obséder : se laver la bouche… Dis fois, non vingt fois de suite. Jamais elle n’avait menti pour des raisons aussi peu dignes. Sauver une Adhbreith… Mais Metis lui était sympathique, elle avait gardé son secret, c’était naturel de lui rendre la pareille désormais… Mais s’il fallait que cette histoire s’ébruite… Plusieurs pirates désireraient l’écorcher vive pour une trahison aussi grande à son surnom. Pff Prince des Pirates, c’était plus le Chevalier Blanc à cet instant qu’il aurait fallu l’appeler…


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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptyLun 30 Juil - 10:35

Metis était en panique totale, mais totale, ça on pouvait en être sûr. Toujours affalée sur Bellamy juste après sa petite scène, la princesse espérait de tout coeur que son plan marcherait. C'était un peu le plan de la dernière chance, la tentative du désespoir, faire passer le "prince" des pirates pour son ancien amant et fiancé. Franchement qu'elle idée stupide ! Mais que voulez-vous, quand on est au aboie on fait parfois des choses défiant la logique, et la pour le moment Metis était particulièrement désespérée... Heureusement pour elle, pour une raison inconnu, il sembla que la pirate qu'elle venait sauvagement d'agressée veuille bien entrer dans son jeu. Respirant de soulagement en se disant que peut être les choses allaient commencées à s'améliorer la jeune femme se laissa faire quand l'albinos la releva. Le coeur tambourinant toujours à cent à l'heure la princesse se cacha plus ou moins instinctivement dans l'ombre de la femme qui se trouvait devant elle, pour faire rempart entre son impériale personne et ces sauvages. Ecoutant plus ou moins distraitement le discours de celle qui serait peut être son salut, elle ne put s'empêcher de sourire intérieurement devant ce flot de paroles mielleuse qui sortait de la bouche de la pirate. Franchement qui aurait cru qu'un jour le prince des pirates crieraient à qui veut l'entendre son amour pour la princesse impériale ? Cette situation était vraiment des plus cocasses.

Ce qui fut moins cocasse cependant fut lorsque que la pirate prit le chef à part, laissant Metis toute seule. Cela ne lui plut pas, mais pas du tout. Même s'il s'agissait là d'une manoeuvre stratégique tout ce qu'il y a de plus logique, la princesse n'en était pas satisfaite du tout. Ne raisonnant plus par la logique depuis le début de cette aventure elle se mit à paniquer. A paniquer sur place et intérieurement tout de même il faut le préciser. Pendant Bellamy et le chef discutait, le gagnant du combat : Selan, s'approcha d'elle dangereusement un grand sourire aux lèvres. Paniquant carrément la jeune femme ne put empêcher son visage de se tordre en une horrible grimace mélangeant peur, panique et dégout. Le jeune garçon, pas stupide malgré son caractère peu mature, comprit que la marchande ne se sentait pas vraiment à l'aise dans une telle situation, pensant qu'il s'agissait d'un problème avec l'homme qui discutait il commença un véritable monologue sous les yeux ébahit de la princesse.


"Ne t'inquiètes pas marchande, je ferrais un bien meilleur partenaire que ce James ! Ce pauvre homme ressemble plus à une femme qu'à un vrai mâle. Et puis si cela peut te consoler sache que tu pourras le retrouver une fois tout cela finit, sauf bien sûr si entre temps tu finis par comprendre ce qu'est un homme un vrai ! Dans tout les cas pour le moment tu es à moi, et j'attend la nuit avec impatience beauté, que ton fiancé soi là ou pas"

Puis dans un clin d'oeil provocateur il s'approcha suffisamment pour lui donner un tape sur le postérieur avant de faire demi-tour pour célébrer sa victoire.
Ce geste paralysa totalement Metis, mais quand on dit totalement, c'est totalement. Elle ne bougeait plus et elle ne respirait plus, totalement sous le choc. Une homme venait de lui toucher son fessier avec une expression plus que lubrique. Pour une femme normale cela ne devait déjà pas être bien agréable, mais là nous parlions de Metis, cette hystérique phobique des hommes, qui dans son monde dorée ne subit quasiment jamais aucune contradiction. Là s'en était trop, il s'en était passé plus que ce qu'elle pouvait supporter. Et alors que Selan se frayait un chemin au milieu de ses pairs qui le félicitait, la princesse se mit à hurler. Un long cri perçant et aigu, un son abominable qui obligea tout ceux qui se tenait près d'elle à se boucher les oreilles. Cette affreux hurlement d'ou transparaissait la peur et la panique glaça le sang de toute la tribu bien après que la jeune femme se fut tu. La tête baissé, les yeux aux bords des larmes, Metis reprit sa respiration tout en essayent de reprendre son sang froid. Une fois que celà fut fait elle prit la parole, hurlant presque chaque mots qui sortaient de sa bouche.


"Je suis Metis Adhbreith, princesse et héritière du trône impériale ! Personne ne me traite de la sorte, personne ! Je ne m'abaisserait pas à produire un être avec l'un d'entre vous, qu'il s'agisse du plus grand et du plus brave des hommes de cette tribu ! Le premier qui pose le doigt sur moi, c'est la mort ! Pour lui et toute sa famille. Mon dragon viendra et vous déchiquettera ! Mon armée viendra et vous éventrera ! Je ne tolérerais pas plus longtemps cette situation. Si demain au plus tard vous ne m'avez pas rendu aux miens, alors je vous ferrai tuer, jusqu'au dernier ! Et je m'assurerai que chacun souffre et que ses cris de douleurs emplissent cette foret comme le mien l'a emplie !"

Patientant un instant pour assoir cet étrange déclaration, Metis prit le temps de décocher à tous un regard noir et de déployer son aura impériale. Son petit discours et ses menaces avaient étaient proférer avec foi et confiance, avec de la haine aussi, ça tout le monde l'avaient sentit. En voyant soudain leurs regards inquiets sur elle, la jeune femme sourit, d'un sourire dur et mauvais qui semblait promettre mille souffrances. Puis profitant de ce retournement dramatique la jeune femme s'en fut dans la tente où elle avait dormit sans un regard en arrière.
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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptySam 25 Aoû - 11:57



Le chef paraissait l'écouter d'un air attentif, visiblement ce qu'Ambre lui racontait ne lui semblait pas dénué d'importance. C'était déjà ça, elle n'avait pas perdue toute crédibilité avec son numéro de pantin stupide. Alors que son interlocuteur s'apprêtait à lui répondre quelque chose sur un ton rassurant, un hurlement strident interrompit la conversation. Que se passait-il ? Un fauve ? Un monstre ? Un meurtre ? Une attaque ? Ah non... Juste Metis.
Celle-ci commençait visiblement à avoir les nerfs qui lâchaient. Ambre n'avait bien entendu rien suivit de la scène qui avait déclenchée la crise, mais quelle qu'elle soit, la réaction lui paraissait obligatoirement disproportionnée puisque la princesse était toujours entière, aucune raison de crier de la sorte dans ce cas. Le discours qui suivit acheva de l'agacer.
Non seulement elle faisait des efforts pour aider un Adhbreith (après tout elle aurait pu se débrouiller pour qu'elle meurt ici et plus de problème de secrets à garder) mais en plus Son Altesse Impériale Metis Adhbreith l'Indomptable se permettait de faire des caprices en pleine jungle !

Mais avait-elle réellement déjà vu la vie extérieure au palais ? Ambre commençait à se poser la question sérieusement. On aurait cru une petit fille perdue. Malheureusement, la compassion et l'altruisme ne se comptaient pas dans les qualités de la pirate et sa seule envie était de calmer la « sale gamine ».

S'étant stoppée nette dans toutes ses actions en cours, tout comme le reste de la tribu, Ambre restait la bouche entrouverte, les yeux écarquillés, un sourcil soulevée en l'air, comme si elle avait été interrompue au beau milieu d'une phrase. Restant ainsi immobile une fraction de secondes, elle reprit ses esprits en voyant Metis disparaître dans sa tente. L'air toujours aussi neutre, elle se tourna vers le chef :


« Vous permettez ..? »

Sans attendre l'ébauche d'une réponse, elle se dirigea à grande enjambées vers la direction qu'avait empruntée Metis un instant auparavant. Celle-ci était bien dans la tente, visiblement toujours dans un état critique. La première réaction d'Ambre fut très naturelle, bien que totalement suicidaire si on voyait la situation de l'oeil de la princesse. Ne résistant plus à sa fureur, elle administra une gifle magistrale à Metis sans même prévenir. Elle se mit ensuite à parler vite, presque à mi-voix mais d'un ton néanmoins empli de menaces et de colère.

« Je peux savoir à quoi vous jouez ? D'abord cette comédie sans me demander mon avis, j'essaie de vous sauver la mise et vous trouvez le moyen de manquer de nous faire condamner à mort ? Que croyez vous ? Qu'ils sont le genre d'hommes à croire des menaces invisibles ? Personne ne peut vous trouver ici, personne ! Alors cessez de faire l'enfant gâtée et comportez vous un peu comme une adulte, ça ne vous fera pas de mal pour une fois ! »

Une fois tout cela sorti, elle se sentit légèrement plus calme. Puis la situation lui apparut, elle venait de frapper la soeur de l'empereur. Oh bien sûr cela ne l'effrayait en rien (en réalité c'était plutôt une source de fierté pour elle mais elle tâcherait d'éviter de le montrer pour le moment, elle estimait avoir été provocatrice pour la journée).

Elle ressortit de la tente, il fallait qu'elle voit comment les chasseurs prenaient la nouvelle. Visiblement la plupart étaient énervés et se sentait insultés, d'autres peut-être plus facilement impressionnables ne disaient mots, ils avaient dû croire la menace. Alors qu'elle cherchait le chef des yeux, l'homme qui avait gagné la bataille de loups s'approcha d'elle. Il était peu souriant, mais elle ne savait pas si c'était son tempérament habituel ou s'il lui en voulait en particulier. La première option aurait été largement préférable, car vu la montagne qu'il représentait, elle aurait du mal à se battre avec lui. L'affronter à mains nues revenait presque à se condamner à mort...


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MessageSujet: Re: Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé]   Une princesse en danger (PV Ambre) [Terminé] EmptySam 20 Oct - 17:24

Depuis son retour dans sa tente Metis ne savait pas vraiment quoi faire. Tournant en rond sans arret elle se demandait si elle ne venait pas de signer son arret de mort ? Qu'est ce qui lui avait pris de hurler comme ça ? Certes ces gens méritaient amplement sa colère et ses menaces au vu des traitements qu'elle avait subis, mais tout de même, son but à elle était de sortir d'ici vivante et sans problème et sa déclaration n'était pas vraiment ce qu'il fallait pour calmer les tentions. Néanmoins elle avait tout de même l'espoir d'avoir réussit à leur faire peur et qu'après ça ils ne viendraient pas la chercher pour la marier avec cet abrutis congénitale qui avait osé posé sa main sale et vil sur son postérieur impériale. En temps normale, chez elle, un tel geste aurait été puni très simplement, on aurait coupé la main du criminel. Mais ici cette solution n'était malheureusement pas possible. Quel dommage...

Ses allées retour furent bien vite stoppé par l'arrivé de Bellamy qui avait l'air furieuse. D'ailleurs Métis put se rendre compte qu'effectivement la pirate était belle et bien furieuse quand cette dernière lui administra une baffe monumental. Le princesse fut si surprise par ce geste qu'elle n'écouta même pas le sermon que semblait lui faire la jeune femme. Posant sa main sur sa joue, les yeux écarquillés par la surprise, Metis ne pouvait penser qu'à une chose : on venait de la frapper. La princesse avait rarement été punis dans sa vie, tout d'abords parce que ses nourrices n'auraient pas osé levé la main sur elle et ensuite parce que son père ou sa mère était rarement là pour lui mettre la fessée. Au final ses corrections corporels pouvaient être compté sur les doigts d'une main. Comprenez donc pourquoi Métis, déjà bouleversée par cette histoire, était encore plus choquée d'avoir pris un coup, et pire, une gifle, c'est à dire une attente à son visage, à son intimité.

Profondément blessée dans son orgueil et dans sa fierté, la princesse n'écouta pas un mot de ce que lui disait Bellamy et refusait même de croiser son regard. L'humiliation était à son comble. Les hommes, la horde de sauvage, sa personne mise au prix d'une bagarre ridicule et enfin une gifle venait d'achever de piétiner la personne fière et inflexible qu'elle était. Elle allait se venger, oh oui, elle se vengerait. Bellamy l'avait peut être aidé jusque là mais d'une manière ou d'une autre Metis allait lui faire regretter son geste. On ne giflait pas une princesse impériale comme cela, non pas à moins d'en payer les conséquences. Et cette tribu stupide et sous-civilisé payerait aussi. Jusqu'à maintenant elle n'avait pas réellement envisagé de s'en prendre à eux, mais à présent elle c'était décidé. Quand elle le pourrait elle leur ferait aussi mal que possible et tans pis pour les conséquences. Après tout que pouvais faire une pauvre tribu perdu au milieu de la forêt contre elle ? Rien strictement rien.

Néanmoins pour le moment toute possibilité de fuite et de vengeance semblait impossible. Elle ne pouvait pas agir démunis comme elle était. Seule un miracle pourrait la sauver. C'est suite à cette pensée négative que le miracle ce produit. Un battement d'ailes commença lentement à se faire entendre au loin ainsi que des cris de dragons. Et comme tout le monde le sait, dragons veut dire la plus part du temps empire. Souriant méchamment Metis sortit en trombe de sa tente pour confirmer ce qu'elle pensait. Oui il s'agissait bien d'un dragon, mieux même, son dragon : Souveraine. Alors certes, ce n'était pas une armée qui pourrait raser toute la tribu, mais sa dragonne serait bien capable de faire quelques dégâts avant de partir. D'ailleurs les Vulacks semblaient penser comme elle car certains se mirent à hurler en voyant la dragonne. Pour la plus part c'était la première fois de leurs vie qu'ils voyaient cet animal. Très rare à l'état sauvage on n'en croisait en général qu'au Pays d'Or et plus précisément dans le désert ou alors dans l'empire.

Courant vers Souveraine qui venait de se poser au centre du campement Metis prit le temps de l'embrasser et la cajoler avant de monter sur son dos. Puis avec un sourire mauvais elle chuchota quelques ordres à sa dragonne qui rugissant mis à coeur de les effectuer. C'est ainsi que le campement fut totalement rasé, les tentes arrachés et les gens bousculés. Il y eu de nombreux blessés mais aucun mort, Metis était méchante et rancunière mais n'avait pas non plus à coeur de tuer trop de monde exprès. Une fois le carnage effectué et qui ne dura que quelques instants, trop court pour que le village puisse organiser une réelle offensive contre elle, la princesse décola avec un dernier regard en arrière ainsi qu'une parole pour Bellamy.

"Merci pour votre aide très chère. Mais sachez que l'on ne frappe jamais une princesse sans en payer le prix. Alors amusez-vous bien avec ce peuple de moins que rien, et à une prochaine fois peut être... Si vous survivez".

C'est ainsi que dans un rire mauvais la princesse prit congé de cette affreuse situation pour rejoindre son campement au abords de la foret avant de retourner le plus vite possible au palais.

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