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 Iselia Hukrim. [ Salamandre ]

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Iselia Hukrim

Iselia Hukrim


Date d'inscription : 16/07/2012
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MessageSujet: Iselia Hukrim. [ Salamandre ]   Iselia Hukrim. [ Salamandre ] EmptyMar 17 Juil - 15:10

. INFORMATIONS ESSENTIELLES .

NOM : Hukrim.

PRÉNOM : Iselia.

SEXE : Féminin.

AGE : 26 ans.

ESPÈCE : Salamandre.

GROUPE : Famille du Pays d'or. ( ou voyageuse ? )

METIER : Aucun.

*****************

EQUIPEMENT :
Une simple dague, un peu plus grande que la normale, mais tout aussi légère, dont le tranchant est évidemment mortel. Elle cache un petit couteaux sous ses habits, en cas de perte de la dague.

CAPACITÉS :
- Instinct de conservation assez développé.
- Rapidité accrue, agilité de même.
- Ne répond pas à la brûlure du feu ou à la chaleur mordante.
- Ambidextre.
- Sais se battre et se défendre comme il se doit.


FAIBLESSES :
- Corps relativement fragile.
- Ne résiste pas au froid et perd de nombreuses capacités dès que la neige touche son corps.


PARTICULARITÉ :
Comme toute salamandre, elle est dotée d’écailles parsemées sur le ventre et la poitrine.





. PHYSIONOMIE .

Des traits magnifiques, un visage fin et sans défauts apparents, des formes suaves et des mains délicates, c’est, au premier abord, ce qu’on remarque chez Iselia. Certes, son visage est dessiné avec habilité, tout y est réfléchi dans le dessein de la rendre on ne peut plus belle. Ses lèvres voluptueuses sur lesquelles on a envie d’y poser les siennes la rendent attirante. Son nez brut et fin lui donne du caractère ; tout comme ses yeux bleus, dans lesquels on manque d’y laisser son esprit. Prunelle qui, par ailleurs, ne reste pas longtemps aussi limpide que l’eau lorsque le feu touche son corps ou que la chaleur du soleil brûle ses compagnons de voyages, ses iris se dévoilent alors être couleur feu. Ses deux ronds qui semblent être de grands lacs purs sont entourés de cils noirs volumineux qui lui donne un air relativement sombre. Son air de bohème refoule certains, mais d’autres osent s’aventurer dans le cou fragile d’Iselia. Ils reposent alors leur front contre ses frêles épaules. S’ensuit alors de fins bras, mais plus musclés qu’il n’y paraît. Ses mains vous empoignent avec force et délicatesse, ses grands doigts son abîmés par la vie et se posent souvent sur son ventre plat. Se trouve au-dessus de son nombril et sur sa peau mate une dizaine d'éclats d’écailles blanches dispersées. Des écailles guère rugueuses, mais pour le moins douce. Les éclats forment un semblant de demi-lune qui remonte jusqu’à la poitrine en recouvrant le sein gauche d’Iselia. Poitrine par ailleurs discrète, mais pas pour autant petite, au contraire. Ses hanches sont déjà celles d’une femme et se dessinent parfaitement. De grandes jambes fines la portent jour après jour et la hausse au dessus du mètre et demi.

Pour ce qui est de son accoutrement, il ne change guère. Cela étant, elle n’a pas vraiment le choix, ne cessant de fuir jour après jour, nuit après nuit. Toutefois, ce dit accoutrement n’est pas si modeste que cela. Certes, il reste tout de même anodin, mais pas pour autant. Ayant vécu dans le désert de feu, Iselia ne porte que des vêtements légers et fait d’un tissu peu consistant. Un simple haut rouge, sans manches, protège ses écailles aux yeux de tous, il moule ses formes avec délice. Hélas, il est quelque peu caché par un semblant de cache cœur blanc. Un simple morceau de tissu en fin de compte qui tombe naturellement, quoique légèrement rebondi, cachant tant bien que mal sa poitrine et recouvrant ses bras. Une longue jupe blanche orne ses jambes et tiens grâce à une ceinture couleur or, qui n’est en fait qu’un vulgaire morceau de tissu, tout comme le reste. Les ornements lui plaisent, aussi elle porte des bracelets en toque couleur or. Autour de son cou, un bracelet du même teint précieux. Et, pour retenir les manches de son cache cœur, sous le même principe que ses bracelets, un autre ornement complète son joli corps. Le luxe ne s’arrête pas là : Sur son front, un collier, sur ses oreilles, de jolies boucles peu discrètes, mais surtout, sur ses cheveux de salamandre un bandeau fin ornées d’une décoration mesurée. Cheveux par ailleurs de couleur cendre, ils sont certes aussi beaux que le feu ardent, mais ils n’en ont la couleur uniquement quand le feu transperce les pores d’Iselia. Aussi, on peut en conclure que, lorsque le feu ou la chaleur est loin d’elle, Iselia n’est qu’un amas de cendre perdue.





. PSYCHOLOGIE .

Sommes-nous contraints à définir ce que nous sommes ? Pourtant, il est impossible pour une quelconque créature que de définir son être sous toutes les facettes et ce sans erreurs. La description qui va suivre n’est alors que supposition, je ne souhaite guère placer Iselia au-dessus des dieux qui eux seuls peuvent définir l’être humain. Iselia est par ailleurs la dernière personne capable de se définir tant elle refoule ses émotions. Elle connaît ses limites tel le froid ou bien la fragilité de son corps meurtris par la fatigue, mais jamais elle ne s’accordera de les dévoiler à quiconque. Avant qu’elle ai dû fuir sa propre demeure, elle pensait savoir qui elle était. Une simple jeune femme, avec des principes qu’elle ne pourrait jamais mettre à profit. Maintenant, elle se devait non seulement d’avoir de nouvelles croyances et de s’en servir sans plus attendre. Son cœur est toujours tendu, de peur de lâcher, de se détruire soudainement sous la tension de la vie qu’elle mène. Car c’est vrai, derrière son regard farouche et son air dur et fort, et bien qu’elle ne s’autorise aucune larme, Iselia a peur de tomber en pièce sur le sol de ce monde. Jamais elle n’avait dû être aussi forte, avoir un mental aussi dur que l’acier pour survivre à tous ceux qui lui veulent du mal. C’est donc meurtris de l’intérieur, mais forte comme jamais à l’extérieur qu’elle vit jour après jour. On peut le lire dans ses yeux, cette blessure dont on ignore l’origine. Ses poignets se serrent souvent et son souffle se coupe parfois, mais elle n’a pas peur de replonger dans des souvenirs heureux malgré tout le mal que cela lui prodigue. Ses sourcils sont souvent froncés, elle cache tout ce qu’elle peut derrière des émotions grotesques telles que la colère, la haine ou la jalousie. Cela étant, elle ne peut s’autoriser à aimer qui que ce soit ou même quoi que ce soit. Elle prend l’amour comme un danger à éviter, ne pouvant prendre le risque d’accepter quelqu’un dans sa vie. Ce n’est pas pour autant qu’elle ne sent pas un manque dans son cœur. L’amitié ? Elle ne compte surtout pas dessus.

La tristesse ne l’éprend qu’intérieurement, comme je disais plus tôt. La haine s’éprend d’elle dès que possible, s’imaginant maintes raisons pour intervenir. La joie se dessine parfois, mais rarement, sous l’allégorie d’un sourire en coin. L’amour est vu comme un danger. L’amitié ne fait pas partie de son vocabulaire. Iselia est forte, du moins, elle aime le croire, mais elle est aussi fragile à briser que son corps. C’est tout ce que je peux dire. En somme, ce n’est qu’une fille simple et réfléchit mais qui n’a pas été gâtée par la vie et qui donc est vouée à devenir tout autre ; Soit une femme forte, seule et qui se doit d’effacer les pleurs de sa vie autant que les personnes qui s’offrent à elle. Iselia ne hait pas ce qu’elle est devenu, elle rejette simplement la façon dont elle est arrivé ici. Jadis enfant gâtée, ce n’est plus maintenant que l’emblème même d’une solitude obligée. Elle dort à peine et en devient parfois complètement paranoïaque, persuadée que tout le monde lui veut du mal. Ainsi, elle n’a jamais été gravement blessée, tant elle se trouve être constamment en alerte. Le courage la forme autant que la peur. Iselia n’en peut plus, d’avancer ainsi, aussi loin que possible de là où elle voudrait être, le désert de feu, mais elle ne renonce pas, loyale et surtout, souhaitant retourner chez elle avant de devenir vieille.





. HISTOIRE .

Beaucoup ont une histoire à raconter, à dévoiler au monde sans peur. Ils s’en servent à bon ou à mauvais escient. Ils rajoutent des détails puis, au fil du temps, ils déciment leur propre passé, croient à ce qu’eux mêmes démentaient autrefois. Leurs esprits se perdent alors bien vite. Coup du destin. Ils avaient une belle histoire qui les a menés à la perte de leur cœur. Toutefois, certains en ce monde connaissent de bien funestes choses. Choses qu’ils n’osent dévoiler, de peur d’être incompris, ou de replonger dans des émotions qu’ils n’avaient souhaitées ne plus jamais connaître. Leur cœur à eux est renfermé, il se meurt, tout comme les autres, mais à petit feu et secrètement. Chaque douleur ressentie par ces êtres-ci se trouve alors plus profonde. Ce sont ces deux catégories-ci d’histoire que l’on retrouve le plus souvent de nos jours, on ne préfère appartenir à aucune des deux. Certes, d’autres n’ont tout simplement pas d’histoire et cela n’est pas forcément pour le mieux. Leur blessure n’est alors que mensonge, tout comme leur bonheur. Je me demande ce qu’il en est de moi. À quelle catégorie dois-je me fier ? Serais-je meurtris ? Il se peut que je vive dans le mensonge depuis longtemps. Néanmoins, une chose est certaine, il est peu probable que je n’aie point d’histoire. Sinon je n’aurais alors, jusqu’ici, vécut qu’un rêve.

Je me souviens de tout. Pas les détails, cela va de soit.
Je me souviens de ma vie avant qu’elle ne se dégrade. Je ne connaissais alors pas le froid, je ne ressentais aucune brûlure. Ma seule réjouissance était de voir, au fil du temps, naître sur mon ventre et ma poitrine, de petites écailles blanches. Je me souviens des matins, aussi anodin les uns que les autres. Sous ma demeure de pierre cuite, construite par les soins de nos plus fidèles serviteurs et ouvriers, morts pendant la confection de ce petit palais. Il n’y avait pour protection contre le froid de la nuit et contre tout contrebandier que des rideaux très fins et blancs, presque transparents. De la soie, je suppose. Le vent lourd et chaud du matin les faisait danser, amenant sur mon grand lit des éclats de lumières. La voix de mes dévouées, douce, me réveillait peu à peu. Je me levais après une toilette phénoménale. Ici bas, dans de Désert de feu, la chaleur nous obligeait autant à nous laver aussi souvent que possible avant que les pores de notre peau ne se dessèchent, mais aussi à économiser l’eau, si précieuse. Peu de temps après, je prenais le premier repas en compagnie de cousins éloignés qui m’avaient accueillis et élevé ici-même. Le sourire était toujours au rendez-vous ainsi que le soleil. J’avais même eu le privilège d’apprendre à me battre malgré les habitudes des hommes rustres du désert qui n’aimait guère voir des femmes avec un couteaux si ce n’était pas en cuisine. On m’appelait Iselia, Iselia Hergrim. J’étais une descendante lointaine d’une des cinq famille du Pays d’or et je ne pouvais qu’en être fière. On m’appelait princesse, mais je ne l’étais pas. J’étais si loin de l’être ! Non pas que mes manières soient déplacées pour une personne de mon rang, non, je devais cela à ma beauté et aux courtisans flatteurs. Malgré mon ignorance vis-à-vis de ma mère et de mon père que je n’avais jamais connu, je vivais chaque jour avec bonheur sans me soucier du lendemain. Une vie pour le moins anodine. Diable, quand j’y pense, à cette partie-là de mon histoire, que j’étais gâtée. Tout se découlait comme il se devait d’être et je ne ressentais aucun ennui quant à cela. À aucun moment, je n’aurais souhaité que l’on vienne m’annoncer mes cinq ans, mes dix ans, puis mes vingt ans, je ne souhaitais qu’arrêter le temps pour à jamais vivre ainsi.

Hélas, toute les bonnes choses ont une fin.
C’était pourtant un si beau jour, une si belle matinée. Je m’étais réveillé avant tout le monde, mes écailles me donnaient des frissons, mon sixième sens peu développé qu’était l’instinct ne m’annonçait rien de bon. Seulement, je n’avais jamais ressentit cela, alors je mettais ce sentiment d’insécurité pour un simple début de maladie. Cependant, la maladie non plus, je ne connaissais pas. Je venais d’avoir vingt cinq ans. Je me souviens être restée longtemps debout devant ces rideaux blancs qui me chatouillaient par moments les hanches. À maintes reprises j’avais caressé de mes mains tendues les écailles qui ornaient mon corps. Lorsque le soleil fut plus haut dans le ciel, la demeure s’éveilla. Je me souviens m’être avancée afin d’atteindre le balcon, il régnait alors comme une odeur de mauvaise nouvelle. La terre me semblait humide. Diable que les salamandres haïssent l’humidité. Le soleil était rouge. Mon cœur battait à une vitesse dont je ne le pensais pas capable. C’est alors qu’au loin, soulevant la poussière du désert, un être chevauchait son destrier noir et s’approchait à un galop fou du petit palais. Un messager. Je ne voyais dans les muscles fourbes de cet étalon qu’une annonce de mort proche. D’une main, je m’étais agrippée au rebord de la structure. La porte de ma chambre claqua, ce n’était pas mes adorables servantes, je sentais l’odeur de la sueur humaine. Sans plus attendre, je me ruais à l’intérieur, il me tardait que l’on me dise d’où venait ce sentiment qui s’éprenait de mon cœur. Mais rien ne fut dit, seul un regard fut échangé. Se trouvait en face de moi le messager, ses yeux bruns étaient remplis de tant d’émotions négatives que je reculais face à ses prunelles apeurées. Il n’eut pas besoin de suivre le protocole en m’annonçant qu’il apportait là une mauvaise nouvelle. Il s’approcha de moi, doucement, me prit la main puis posa l’autre sur mon dos de sorte à m’asseoir calmement sur le lit. Je me laissais faire, docile. J’attendais qu’il prononce quoi que ce soit, ce qu’il fit, après un temps d’incertitude. Sur un ton majestueux, l’air sérieux et renonçant à faire paraître un quelconque sentiment malgré ses yeux inquiets, il parla calmement, pesant chaque mot.

- Iselia, membre éloignée de la famille des Hergrim, un barde a parlé. Il dit avoir rencontrer un prophète. Une prophétie lui a alors été dévoilée. Par le pouvoir de son grade et l’importance de sa voix, il a fait paraître la nouvelle à la ville la plus proche. Son histoire a fait le tour du royaume des Marath avant d’atterrir au Désert de feu.

- Ne tourne donc pas autour du pot idiot ! avais-je crié, anxieuse. Quel est donc ce conte qui me veut tant d’inquiétude ?


- Iselia, on raconte sur vous de bien mauvaises choses. Une légende fondée par les plus anciens dit qu’une salamandre mettra un jour un dragon et qu’ainsi l’espèce dangereuse et mythique qu’ils sont, renaîtra. Ce prophète a rajouté un détail qui vous veux du mal, Iselia. Il raconte que la salamandre en question aura sur son ventre des écailles blanches et des cheveux d’un feu éteint, de cendre en somme. Il est dit qu’elle est membre des Hergrim ainsi qu’orpheline. Vous comprenez que la description vous convient.

- Certes, mais… Ce n’est qu’une histoire qui n’est pas fondée, un conte qui s’oubliera vite. Avais-je rétorqué, sèchement.


- Je vous l’ai dit. Le conte s’est épris d’un domaine des pays d’or et il atteint le nôtre. C’est une affaire importante.

- Soit. Mais quel impact cela a-t-il sur moi ?

Avant même qu’il n’ai eu le temps de me répondre, une dizaine de domestiques firent leur entrée. Sans daigner me jeter un seul regard, ils mirent sans dessous dessus ma modeste chambre. Dans une petite valise, il m’avait semblé qu’ils y mettaient le stricte minimum : un vêtement de rechange, ma dague, une bourse, quelques morceaux de pain et une gourde. Cela ressemblait à un préparatif de voyage, pour le moins pressé. Je commençais à comprendre, de violents sanglots s’éprirent de moi et je ne pus les arrêter avant que mon père adoptif n’entre, affolé et me prenne dans ses bras.

- Je suis désolé ma colombe, j’aurais voulu arriver plus tôt, mais je n’ai pas pu, je m’excuse. Murmurait-il au creux de mon oreille.

- Qu’est-ce qu’il se passe ? Je t’en prie, explique- moi !


- Ma petite dragonne blanche ne te mets pas dans un état pareil. Je ne souhaite que ta sécurité, et, hélas, cette vulgaire rumeur a un impact important sur ta vie. Cela fait plusieurs temps que beaucoup souhaite le retour des dragons ancestraux, ou d’autres en ont peur. Aussi, ils sont déjà à ta poursuite et je crains pour ta vie, bien que ce soit des groupes restreints. Certains tenteront de te tuer, d’autres de t’enfanter avec l’un des nôtres.

- Mais ce n’est pas fondé cette stupide légende ! Répétais-je plus à moi qu’à autrui.


- Je sais, mon coquelicot, je sais. Seulement, ils sont prêts à tout croire quand il s’agit d’une chose aussi importante pour eux.

- Qui sont-ils ? me calmais-je un peu.


- Toutes sortes de gens, conscients du conte du barde et avide de pouvoir. Tu dois fuir, mon ange, pour ton bien. Juste le temps que la rumeur s’estompe. C’est ici qu’ils vont commencer à chercher. Tu dois faire au plus vite. Ne reviens que quand nous t’enverront un homme de confiance te chercher.

Je ne disais plus rien. Tout cela était trop réel, trop important. On me prenait pour une faiseuse de dragons alors que je n’avais qu’à peine un peu de sang royal en moi. Je pleurais à chaude larme, mais demandais tout de même :

- Et toi, père, tu ne veux pas de ce dragon ?

- Allons, ma belle, tu sais autant que moi que tout cela n’est que foutaise ! Tu n’es pas la génitrice future d’un dragon quelconque.

Je l’ai cru, sur le moment. Puis, je comprenais bien vite qu’il n’en avait tout simplement rien à cirer, excusez mon pauvre langage. Lui aussi, ne faisait que vivre sa simple et heureuse vie. Le messager me leva brusquement, je le suivais, attrapant ma valise prête au sol. Sans un mot, le visage caché par un modeste drap blanc, je quittais ma demeure. Je n’avais jamais eu l’air d’une princesse avant tout cet impossible foutoir. On avait pas eu besoin de me vêtir de vêtements humbles, je ne portais jamais de l’or sur moi, même avant cela. A présent, cela fait un an que je rode sans aucun but outre celui de trouver ce barde et lui remonter les bretelles, rien que pour le plaisir. J’ai appris à me débrouiller seule et mes capacités pour me battre se sont aiguisées. Mais jamais la solitude ne m’avait autant épris le coeur. Je me devais de refouler chacun, de peur qu’ils en veulent à ma vie. Je ne fais que fuir et attendre le messager qui m’apprendra mon retour, j’ai déjà évité deux bandes de contrebandier qui m’ont reconnu sans mal l’année précédente. A présent, je suis en dehors du désert de feu et déjà je souhaite y retourner, mais il me faut sortir des Pays d’or.

Alors, dans ma solitude, je me demande dans quelle catégorie d’histoire je pourrais être. Au départ, mon histoire était pour le moins anodine et à peine triste, je ne la racontais pas. J’étais une « sans histoire », si je puis dire. Maintenant, on m’a inventé mon propre passé et mon destin, j’ai même changé de nom. Je ne peux m’en servir au risque de me faire prendre, mais je ne le cache pas non plus, puisque ce n’est pas mon histoire. *Du moins, je l’espère de tout cœur.* Murmurais-je en plaçant une main sur mon ventre, on ne sait jamais tout ceci pourrait être vrai.






. EN DEHORS DU JEU .

PRÉNOM : Louise.

AGE : Jeune.

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Bien meilleur et plus familial que les forums placé avant dans les top sites Iselia Hukrim. [ Salamandre ] 253468018


Dernière édition par Iselia Hukrim le Mar 17 Juil - 19:05, édité 1 fois
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Metis Adhbreith
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MessageSujet: Re: Iselia Hukrim. [ Salamandre ]   Iselia Hukrim. [ Salamandre ] EmptyMar 17 Juil - 18:51

Alors, encore une fois bienvenue ^^
Tout d'abords ta fiche est sympathique et ton histoire original. Je trouva ça intéressant que tu intègres cette étrange légende ainsi sans savoir si elle est réelle ou non. De plus ton lien lointain avec les Hergrim est aussi original.
Passons maintenant à deux trois détails qui ne vont pas par contre.

Tout d'abords tu ne peux pas créer du feu, c'est écrit dans la fiche des salamandres :
Citation :
Cependant cette insensibilité au feu ne veut pas dire qu'ils en sont les maitres, juste les enfants.
Cette phrase n'est peut être pas très clair mais cela veut dire que les salamandres ne peuvent ni créer ni contrôler le feu ^^
Ensuite pour les écailles, tu peux en avoir beaucoup, mais je souligne qu'il s'agit dans ce cas d'un cas assez rare car en général les salamandres n'en n'ont qu'une dizaine, mais ce n'est pas gênant outre mesure.
Après pour ton sixième sens je ne comprend pas très bien ce que tu veux dire, cette espèce ne possédant que la particularité de résister aux flammes je ne vois pas d'ou vient ce sixième sens. Donc il faudrait que tu décrives ce que tu entends par là. S'il s'agit d'un instinct de conservation assez développé ça me va, par contre une alarme comme spider-man ça marche pas trop.

Voila si tu corriges cela ta fiche sera validée pour moi, après je laisse Ambre faire d'autres observations si elle le veut.
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Ambre Bellamy
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Ambre Bellamy


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MessageSujet: Re: Iselia Hukrim. [ Salamandre ]   Iselia Hukrim. [ Salamandre ] EmptyMar 17 Juil - 19:05

Je suis d'accord avec les remarques de Metis, en ce qui me concerne je n'ai rien à ajouter, donc tu auras ma validation dès que tu auras modifié les quelques points précédemment cités ^^

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MessageSujet: Re: Iselia Hukrim. [ Salamandre ]   Iselia Hukrim. [ Salamandre ] EmptyMar 17 Juil - 19:07

Tout d'abord, merci, une fois de plus (:
Je vous remercie aussi d'avoir pris le temps de lire ma fiche.

Pour les petits problèmes...
. Je m'en doutais pour le feu, j'ai tenté la chose tout de même, au cas où. Je t'efface ça de suite !
. Ce n'est pas très clair, je dois l'avouer, mais ce sont des écailles parsemées de ci, de là. Aussi, bien qu'elles forment une demi-lune, il y en a peu, très dispersées. Je m'en vais aussi éditer ça. ^^
. Enfin, pour ce qui est du sixième sens, ce n'est non pas une alarme à la spider man, mais comme tu le dis un instinct de conservation assez développée. Et, je m'en vais aussi mettre ces mots là à la place.

Et voilà, fiche éditée \o/
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Metis Adhbreith
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Metis Adhbreith


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MessageSujet: Re: Iselia Hukrim. [ Salamandre ]   Iselia Hukrim. [ Salamandre ] EmptyMar 17 Juil - 19:36

Très bien, pour moi tu es validée ^^
Je laisse Ambre ranger ta fiche et je vais de ce pas te mettre ton groupe.
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MessageSujet: Re: Iselia Hukrim. [ Salamandre ]   Iselia Hukrim. [ Salamandre ] Empty

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