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 Spades l'illusionniste (Eadric Traben)

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Eadric Traben

Eadric Traben


Date d'inscription : 09/10/2013
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MessageSujet: Spades l'illusionniste (Eadric Traben)   Spades l'illusionniste (Eadric Traben) EmptyDim 13 Oct - 11:46

I- Informations essentielles

Nom : Traben

Prénom : Eadric

Surnom : Spades (l’illusionniste), qui est un peu comme son nom de scène mais qui est aussi le nom qu’il donne le plus souvent aux gens qu’il rencontre. Ce surnom lui est venu de sa mère qui le recoiffait sans cesse avant qu’il aille parmi le public pour « aider à la charité » car il avait toujours les cheveux en bataille.

Sexe : Masculin

Age : 28 ans

Espèce : Humain

Groupe : Les voyageurs

Métier : Magicien itinérant

Domaine : Artiste de rue

Croyance : Les croyances n’ont jamais trop marqué la vie d’Eadric. Sa mère se référait assez souvent à quelques divinités pendant son travail. Celles qui revenaient le plus souvent été : Kashka, pour les prédictions relatives à la santé ; Kitemona, lorsqu’un mage se sentait piqué de curiosité ; Elska pour les jeunes couples ; et quelques autres moins fréquentes ou moins connues selon la situation. Elle parlait aussi quelques fois d’Imyndun mais y croyait-elle vraiment à tout ça ? Sûrement pas assez pour que ces divinités prennent part aux pensées de leur enfant.

Rang : Artiste de passage

Equipement : Un équipement typique de magicien/illusionniste, rien de très évolué ni avancé technologiquement (il fait ça à l’ancienne le bougre). Un jeu de carte simple, un second truqué ; quelques animaux selon les périodes (pigeons, lapins, souris) ; des fleurs aussi en fonction des périodes et des saisons ; un éternel (quoi que…), vieux et rapiécé chapeau haut de forme qu’il met surtout pour ses représentations plus que pour s’habiller (voire aussi pour s’abriter de la pluie parce qu’il faut quand même dire c’qui est, la pluie, ça mouille, c’est chiant) ; une cape en laine noir (extérieur) et pourpre (intérieur) pour compléter la panoplie du parfait showman de rue. Des bottes noires qu’il tient à changer ou garder en état, on ne sait trop pourquoi. Il possède aussi une dague par principe, plus pour dissuader que pour croiser le fer et un pendentif, symbole du souvenir de ses parents.

Capacités : En tant qu’humain, il n’a donc pas de pouvoir racial ; il ne possède pas de facilités ni en magie ni dans l’art subtil du matraquage à la masse lourde en acier béni à deux mains et sculptée de petites arborescences sur les côtés. Cependant, il sait se battre comme un brave chiffonnier et sait prendre les coups.

Faiblesse : Pas de faiblesse flagrante ou particulière, n’étant ni fort, ni très faible, il n’a donc pas d’atouts à faire valoir ni de « secrets » qui seraient à même de les contrer.

Particularité : Il ne possède pas à proprement parler de particularité précise. En fait, si particularité il devait y avoir, alors elle prendrait l’apparence d’une petite fille qui le suit partout depuis peu (cf Histoire).


II- Physionomie

Que pourrait-on dire sur un humain à l’apparence aussi banal qu’un arbre au milieu d’un forêt ? Il est de taille moyenne, atteignant presque le mètre quatre-vingt, des cheveux châtains, en bataille (même lors de ses shows), coupés à hauteur d’oreilles, pas souvent très propres mais jamais très sales non plus. Il tente de s’entretenir un minimum malgré sa situation. Il ne laisse jamais sa barbe poussée au-delà de deux/trois jours afin d’éviter qu’elle ne devienne trop fournie. Il a les traits encore fins pour un humain, pas trop marqués par la rue ou le temps mais cela ne fait pas de lui un tombeur, loin de là. Il possède de faux yeux marron. Faux car ceux sont le genre d’yeux marron dont la pupille est légèrement cerclée de vert et qui, à la lumière, écarte la couleur brune pour venir envahir l’œil du protagoniste et qui vous fait fixer attentivement les yeux de la demoiselle en face de vous pour comprendre pourquoi ses yeux changent lorsqu’elle lève la tête vers la fenêtre quitte à passer pour quelqu’un de déplacé et d’insistant !

Quant à son corps dans l’ensemble : sa peau est clair sans être laiteuse ; il n’est pas particulièrement musclé, mais mince, un peu élancé. La faible quantité de graisse dans son organisme faisant ressortir ses muscles sans pour autant qu’ils soient imposants, juste normaux, utiles à son quotidien parfois difficile. Il connait quelques subtilités pour masquer l’odeur de la rue et du manque d’hygiène, apprises de sa mère, et qui facilitent son intégration à la foule des villes même en cas d’impossibilité de lavage. Ses dents, elles-aussi, ont survécu aux ravages de sa condition de bohème grâce à l’expérience que ses parents lui ont transmise, comme pour le parfum. Il plonge ses mains dans de vieux gants pourtant assez convenablement conservés pour leur âge et l’utilisation qu’ils ont subis, toujours pour conserver une image présentable face à son public éventuel.
Ses vêtements sont vieux, usés et rapiécés eux aussi, sobres malgré tout et dont les rafistolages tendent à se voir le moins possible.


III- Psychologie

Pour commencer par ce qui fâche, il n’a pas de vice particulier : il n’aime pas véritablement la boisson, ne fume qu’en de rares occasions, aime rester en pleine possession de ses moyens et donc tend à éviter toutes substances hallucinogènes pouvant le faire amener à se faire dépouiller, tuer ou pire… violer sa dignité par l’arrière.
Plutôt courageux de nature et d’éducation, le fait de vivre au jour le jour lui a inculqué une vision propre de la vie et du monde qui l’entoure. Il ne se pressera pas pour les mêmes choses que la plupart des gens et, au contraire, se hâtera pour ce qui pourrait passer pour des banalités aux yeux de la majorité.
Il n’a pas le profil du bon samaritain mais n’est pas mauvais. Il sait ce que la rue peu offrir et, au contraire, ce qu’elle peut vous faire endurer et il s’en verra plus compatissant envers les gens venant du même milieu que lui. Il évite, ou essaye du moins, les problèmes bien qu’étrangement, il les attire. Ou peut-être n’est-ce pas vraiment lui. Il n’est pas plus belliqueux que cela, mais tentera de se défendre autant que faire se peut mais n’ira nullement prendre de risques inconsidérés sans bonnes raisons au préalable, ni ne fera de sacrifice de sa personne en vain. Il ne cherche pas à rouler mais est conscient que l’on peut l’être, et facilement d’ailleurs. « Méfiance est mère de patrie » pourrait être une de ses devises.
Il n’est clairement pas insensible au charme féminin mais, comme dit plus haut, reste le plus souvent sur ses gardes. L’argent n’est pas une priorité pour lui, sauf quand il s’agit de survivre un minimum mais l’appât du gain ne l’intéresse que peu au final. Il ne s’est encore fixé aucun but précis dans la vie et ne pense que depuis peu à la valeur de la vie et à son sens.


IV- Histoire

J’entrai donc dans la pièce suivi de la propriétaire des lieux. Une vieille femme creusée par les âges et la fatigue. Moi je l’ai toujours dit, les gamins c’est ce qu’il y a de plus fatiguant au monde avec l’administration ! Elle avait bien du courage.
Elle me fit assoir sur une chaise au moins aussi vieille qu’elle, face à un bureau où elle s’installa comme pour m’examiner, ajustant une coiffure étrange qui semblait se rapprocher d’un chignon. Une mèche de ses cheveux grisonnants lui retomba dans les yeux dans la manœuvre, qu’elle s’empressa de dégager et de coincer derrière son oreille. Ce qui me parut le plus étrange fut le calme que cette demeure offrait. Je veux bien croire que tous les orphelinats ne soient pas bruyant au possible à vous en faire saigner les oreilles mais je m’attendais à un minimum. C’était peut-être l’heure de la sieste… Même si je n’avais jamais compris pourquoi il y avait une heure pour ce genre de chose c’est ce qui me parut le plus probable.

Je cessai rapidement d’observer la pièce dont je ne détaillerai pas le mauvais gout et finit par toussoter pour rompre le silence :

- Même si je pense que la gamine a compris que je ne l’avais pas amené ici pour le plaisir de faire un tour, j’admire votre tact en m’invitant à discuter dans votre bureau, néanmoins il n’y a pas grand-chose à dire de plus… Je suis venu vous laisser la môme et je repars immédiatement, j’ai encore de la route à faire. J’ai pris le soin de la laver un minimum avant de l’amener, on n’est pas des sagouins.


Je fis un sourire de courtoisie et, alors que je m’apprêtai à me lever pour prendre congés, la directrice me retint en me demandant de ne pas précipiter les choses. Elle m’indiqua, d’une voix que j’aurais crue plus sèche de prime abord :

- Je pense que vous n’êtes pas venu dans cet orphelinat au hasard. Bien que nous ne réclamons aucun versement d’argent pour la prise en charge d’un enfant, il va de soi que nous faisons rentrer de l’argent autrement : des ventes de charités, des services à la personne et surtout lors de la séparation d’avec l’enfant. Certains nobles viennent de loin pour nous prendre des enfants et ce car ils savent qu’ici, chaque enfant pris en charge est un investissement. Vous comprenez ma situation n’est-ce pas ? Il me faut de quoi m’assurer que l’enfant que vous m’apportez ne sera pas « difficile » et pourra suivre pleinement une éducation rigoureuse qui lui permettra de participer à la survie, si je puis dire, de notre maison.


Que de grands discours pour un orphelinat… Bon, il est vrai que je ne l’avais pas choisi par hasard. La devanture était propre et en état et le quartier n’était pas l’un des plus dépravés de la ville. Mais quitte à faire un geste pour une gamine de la rue, autant que le geste lui serve. Si, à sa place, on m’avait placé dans un vieil orphelinat puant, j’aurais décarré vite fait !

- Ahum… Bien, alors que voulez-vous comme… assurance de ma part pour vous permettre d’être rassurée sur l’avenir d’une gamine que je ne connais ni de près ni de loin et dont j’essaye de me débarrasser parce que je ne pense pas avoir la tête du père adoptif idéal ?!

Je ponctuai cette phrase d’une grande inspiration prise par le nez comme pour amplifier l’aspect absurde et irritant de la chose. Ce à quoi elle répondit en haussant les sourcils et en croisant les jambes et les mains qu’elle plaça contre son menton comme pour analyser la situation.
Après quelques minutes d’attente à me fixer dans le blanc des yeux, elle reprit :

- Vous pourriez commencer par m’en dire un peu plus sur vous afin que je comprenne en quoi une personne aussi désintéressée que vous veuille placer un enfant pour lequel il n’a pourtant aucune responsabilité. C’est vrai, pourquoi ne pas l’avoir laissé là où elle était ?
Je plissai les yeux pour lui indiquer que sa manœuvre afin de m’agacer et, sûrement, me tester au passage avait marché. Il fallait que j’entre dans son jeu si je voulais avoir un résultat. J’avais déjà assez perdu de temps avec cette môme étrange…


Je me grattai donc brièvement la barbe et m’affalai dans mon siège, le faisant hurler et grincer de douleur.

- Que dire pour que vous l’acceptiez ? Je viens moi-même de la rue, mais ne vous y trompez pas, je ne ramasse pas tous les morveux que je croise sur mon chemin. Mes parents étaient artistes de rue : ma mère danseuse et cartomancienne et mon père, quant à lui, était assez polyvalent. Il possédait une habilité hors pair que ça soit pour les cartes ou les arnaques. Mais ce qu’il préférait c’était raconter les histoires. C’était un conteur de génie… Bref, ce n’est pas l’important. Ils s’aimaient, je suis né dans une province quelconque et voilà. L’attachement ne faisait pas partie de notre quotidien. Nous vivions correctement sans rouler sur l’or, un toit presque tous les soirs et une roulotte pour les longs trajets. Mes parents moururent comme ils ont vécu, dans la discrétion d’une petite maison isolée en forêt où ils passèrent leurs dernières années. Je le sus en découvrant les corps car j’avais pris mon envol depuis longtemps. Je devais avoir la vingtaine, le temps n’a aucune véritable prise sur nous, les gens du voyage. J’ai enterré les cadavres et je suis retourné vivre ma vie comme si de rien était. J’eus quelques difficultés à trouver mon domaine de spectacle et il s’avéra que je fus doué d’avantage en illusion qu’en n’importe quoi d’autre. J’en fis donc mon affaire et depuis je ne vis que de cela. Certes pas aussi bien qu’au temps de mes parents mais c’était une autre époque, vous connaissez le refrain.
J’ai voyagé un peu partout, surtout dans les grandes villes afin de découvrir par moi-même le monde dans lequel j’étais né et pour lequel j’avais toujours vécu jusqu’à aujourd’hui et certainement pour longtemps encore.


La vieille souriait derrière ses mains comme pour savourer ma franchise et l’aspect cocasse de la situation : un saltimbanque qui essaye de sortir de la rue et de la misère une fillette alors que lui-même n’en était jamais sorti. Elle voulut que je développe encore et plus précisément sur ma rencontre avec la petite.
J’hésitai donc un moment avant de reprendre :

- Je l’ai trouvé il y a trois jours. Je venais de terminer une représentation et je cherchais un endroit où passer la nuit lorsque j’entendis du bruit dans une ruelle adjacente. Je suis pas particulièrement curieux mais c’est comme ça, je suis allé voir. Elle pleurait dans un coin, une robe de chiffon détrempée, sale et couverte de bleus. J’ai voulu sécher ses larmes avec un tour de magie mais rien y faisait, j’ai donc eu pitié d’elle et voilà pourquoi je suis là.

Oui, je mentis bel et bien. Mais pouvais-je décemment raconter qu’effectivement j’avais bien entendu du bruit, qu’effectivement c’était bien cette même gamine qui pleurait mais que c’était à cause de deux salopards qui s’en prenaient à elle ; que j’eus essayé de les faire fuir, sans succès ; qu’ils s’en sont finalement pris à moi plutôt qu’à la gamine ; qu’après quelques vaines tentatives pour me défendre, accablé de coups de poings et de pieds je tombai par terre à demi conscient ; que je pouvais encore sentir sur ma joue la pierre froide et humide du sol pavé qui mordait ma peau tout en soulageant ma mâchoire ; que je pouvais encore décrire la saveur de mon sang qui débordait de ma bouche et leur rire mesquin après m’avoir dépouillé d’un piètre salaire durement gagné ?

*Et puis merde ! Si mon histoire ne convenait pas, si elle devinait que je mentais malgré le maquillage pour camoufler les marques les plus visibles, si elle n’acceptait pas en somme de prendre cette enfant, je ne vois pas pourquoi j’en serais moins capable que quelqu’un d’autre de… Mais qu’est-ce que je raconte moi…*

Je me voyais encore, rouvrant difficilement les yeux à l’aube, aveuglé par un rayon de lumière qui venait enjamber les toits des premières maisons, grelotant de froid d’avoir passé la nuit étalé sur le sol humide car il semblait avoir plu également. Et c’est en m’y reprenant à plusieurs reprises que je réussis enfin à me lever. Et elle, elle était devant moi, assise, sa tête reposant sur ses jambes maigres repliées vers elle, ses bras tout aussi rachitiques les entourant. Tout son corps s’agitait de soubresauts et de hoquets maladroits et il fallait prêter l’oreille pour entendre le faible chouinement qui émanait de sa gorge. Et je restais là, sans trop savoir pourquoi, à regarder cette petite fille pleurer. Même si mon corps me faisait souffrir, pendant cet instant où le temps semblait s’être arrêté, cela ne me paraissait plus avoir la moindre importance. Je posais ma main fébrile sur le dessus de sa tête comme pour essayer de la rassurer ou… je ne me souviens plus trop. A peine l’eussé-je touché qu’elle releva brusquement la tête dévoilant son visage que je n’avais même pas distingué pendant mon sauvetage raté. Sur ses joues ruisselaient de chaudes larmes provenant de deux grands yeux d’un bleu cristallin. Ses cheveux d’un noir profond collaient de part et d’autre de son visage enfantin dans une sorte de frange qu’elle avait dû faire elle-même. Sa robe déchirée par endroit était crasseuse et aussi humide que mes propres vêtements. Je crois bien qu’elle était restée à côté de moi toute la nuit durant. L’image que renvoyait cette gosse apeurée et qui, pourtant, me regardait comme si j’étais la première personne à lui être venu en aide dans toute son existence m’avait troublé profondément.

Je croisai le regard de la vieille directrice et sortis immédiatement de mes songes. Elle avait vu clair dans mes mensonges et il était plutôt évident qu’elle s’apprêtait à en jouer.
Elle se leva et se tourna vers l’immense fenêtre dos au bureau, puis observa le dehors comme pour réfléchir. Pour moi ce n’était juste que du spectacle et qu’elle avait déjà pris sa décision depuis mon entrée de l’établissement. J’attendis le verdict, lassé de toute cette comédie.
Elle finit par revenir vers moi en m’invitant à me lever :

- Très bien Mr… ?


- Spades.

- Mr. Spades donc. Je suis prête à prendre votre enfant à l’essai, nous avons actuellement quelques chambres de libre et il est vrai qu’elle semblait être une petite fille très calme lorsqu’elle vous accompagnait. Auriez-vous un nom à me transmettre afin de faciliter les premiers échanges avec l’enfant ?

Je secouai la tête en ajoutant qu’elle ne m’avait jamais adressé la parole et que, peut-être, elle ne savait pas parler. Je me rendis compte qu’après de l’erreur que j’avais commise. Ca n’était pas pour m’arranger de faire passer la gamine pour une illettrée même si à huit –âge que j’estimais qu’elle avait– rares sont les enfants savants.
Elle n’eut pas l’air de faire plus attention à mes propos que cela, me confirmant que son verdict été déjà posé depuis le début. Elle saisit la poignée de porte, l’ouvrit et s’enfonça dans la pièce où était censé patienter la petite. Je lui succédai le pas, refermai la porte derrière moi et lorsque je voulus me retourner pour avancer, je percutai légèrement la gérante de l’orphelinat.
Elle était tétanisée, sans même remarquer que je l’avais bousculé. Je me penchai pour regarder ce qui l’avait mise dans cet état et je vis la fillette au milieu de la pièce fixant la vieille femme dans les yeux. Ses pupilles s’étaient dilatées complétement et recouvraient l’intégralité de l’œil. Des nuances de jaune très sombres dansaient sur cette mer sombre qu’était devenu son œil tout entier. Derrière elle, la pièce s’était assombrie de façon non-naturelle et l’atmosphère se faisait de plus en plus pesante. Je contournai la bonne-femme et vis son visage pétrifié dans une expression de peur comme je n’en avais jamais vu auparavant. Elle ne clignait plus des yeux et se contentait de regarder dans la direction de la gamine comme si, à sa place, c’était la mort qui lui souriait. Je m’approchai de la petite, posai ma main doucement sur son épaule et la secouai légèrement. L’atmosphère angoissante retomba soudainement, la lumière reprit ses droits, la môme tourna vers moi ses grands yeux innocents et je fus rassuré bien que cette scène m’avait fait froid dans le dos. La gérante, quant à elle, s’effondra à genoux dès que la petite l’eut lâché du regard. Son expression de terreur ne s’effaça cependant pas et des larmes inondèrent ses yeux. Après m’être assuré que la gamine allait bien, j’allai la voir mais elle eut une réaction de recul à mon approche et, entre deux sanglots, m’ordonna de quitter les lieux et d’emporter avec moi « cette rejetée de Kashka ». Je ne compris  rien à la situation mais il était limpide que les négociations étaient définitivement closes. Je saisis la main de la petite qui m’avait suivi du regard et l’amenai hors du bâtiment pendant que la vieille continuait à nous maudire.

Pendant que nous marchâmes sans trop savoir vers où, je jetai de brefs coups d’œil à cette étrange fillette. Mais je fus encore trop fatigué pour réfléchir et puis, il semblerait que je sois contraint de la garder avec moi encore quelque temps alors il faudrait que je lui trouve un nom ou au moins de quoi l’appeler… Quelle barbe…


V- En dehors du jeu

Prénom/pseudo : Aikanaro, Aikaka the Narrow, le cerisier ou encore l’autre abrutis suffisent à ce que je reconnaisse.

Age : 4 ! – 3

Comment avez-vous découvert le forum ? : Grâce à un mec qui connait un type qui a la frère de son sœur qui livre des pizzas pour un mec qui a rien à voir du tout avec le forum.

Une remarque sur le forum ?
Meow pour le moment, mais on verra avec le temps !
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Metis Adhbreith
Modératrice HRP/Fondatrice
Metis Adhbreith


Date d'inscription : 11/07/2011
Messages : 834

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MessageSujet: Re: Spades l'illusionniste (Eadric Traben)   Spades l'illusionniste (Eadric Traben) EmptyDim 13 Oct - 12:36

Encore une fois bienvenue.
Tout me semble correct, je n'ai rien à redire au niveau de ton personnage.
Après je voulais savoir pour la petite fille, c'est une humaine avec des capacités pour la magie une banshee ou plutôt une sorcière ? Ce serait pour savoir comment tu comptes la jouer et utiliser ses capacités.
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Murmure
Modératrice RP
Murmure


Date d'inscription : 04/04/2013
Messages : 198

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MessageSujet: Re: Spades l'illusionniste (Eadric Traben)   Spades l'illusionniste (Eadric Traben) EmptyDim 13 Oct - 12:39

Quelques petites fautes d'orthographe mais sinon l'ensemble est très bien.
J'aime beaucoup la manière d'amener l'histoire. C'est un personnage original.

Rien à redire pour moi. Je laisserai nos admins déessique s'occuper de toi.

Pour la gamine, tu peux compter sur moi si tu as besoin d'une pnjisation de temps à autre.
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Eadric Traben

Eadric Traben


Date d'inscription : 09/10/2013
Messages : 22

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MessageSujet: Re: Spades l'illusionniste (Eadric Traben)   Spades l'illusionniste (Eadric Traben) EmptyDim 13 Oct - 12:54

Alors pour ce qui est de la fillette, oui c'est une banshee, étant donné que je me place à la première personne et qu'Eadric n'a jamais croisé et ne sait absolument pas reconnaitre les banshees, il est dans l'ignorance et comme ce n'est pas vraiment un duo dans le sens où je ne contrôle pas la gamine j'ai voulu intégrer cette ignorance aux gens qui liraient ma fiche mais c'est vrai qu'après coup c'est assez discutable >. > mais oui, je lève le voile (tadaaaa) c'est une banshee.

Quant à ses capacités c'est pareil, ignorance totale que ça soit du coté d'Eadric ou du coté de la fillette, elle a aucun contrôle sur ce qu'elle fait, elle a des pouvoirs extrêmement limités, elle peut péter des câble (donc comme dans l'histoire) mais ça reste impulsif, imprévisible, incontrôlable (enfin plus ou moins) et ça ne va pas plus loin que des grosses frayeurs comme elle a fait à la vieille, j'amènerai sûrement son "cri" plus tard à travers mes Rps mais pour l'instant c'est tout ce qu'elle sait faire x)
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Ambre Bellamy
Admin/Fondatrice
Ambre Bellamy


Date d'inscription : 10/07/2011
Messages : 999

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MessageSujet: Re: Spades l'illusionniste (Eadric Traben)   Spades l'illusionniste (Eadric Traben) EmptyDim 13 Oct - 13:26

Tout ma va très bien pour la fiche.

L'histoire est claire et originale, et c'est une bonne idée d'amener cette gamine (ouais bon je suis PAS DU TOUT objective avec les banshees mais on fera comme si).

Oh juste, tu risques d'avoir un style vestimentaire assez peu commun au vu de ce que tu décris, mais je n'y vois aucun inconvénient x)


Bref, sans plus de cérémonie, tu es validé puisque tout le monde a l'air d'accord ! [on n'a plus les fonds nécessaires pour les cérémonies désolée]
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