I- Informations essentiellesNom : Redgrave
Prénom : Kassian
Sexe : Masculin
Age : 29 ans
Espèce : Sylphe
Groupe : Insulaires
Métier : Mage indépendant
Domaine : Mage
Rang : Maître-mage
Croyances : Lui-même. Le Mal.
Équipement : Kassian a tout ce qu'il lui faut.
Capacités : Ses deux parents étant sylphes, Kassian est assez doué pour la magie naturelle. Il comprend le langage du vent (d’autant plus depuis qu’il est aveugle) et le parle lui-même, il ressent les tempêtes à des kilomètres, peut les prévoir (dans un délai raisonnable) et même faire léviter quelques petits objets. Il s’est beaucoup entrainé à développer ces talents, et les a complété à sa manière. En effet, Kassian a étudié la magie civilisée à Desdéris. Plusieurs années de recherche lui ont permis d’intensifier ses pouvoirs par la magie des hommes. A l’aide d’amulettes et de sorts divers il peut donc faire léviter la plupart des objets, et même s’élever lui-même dans les airs pour de courtes durées (maximum une dizaine de minutes). Il connaît les théories de la magie civilisée et est considéré comme un expert dès qu’elle touche à son élément. Personne ne sait qu’il est sylphe, il profite donc de ce petit secret pour mieux impressionner ses collègues par ses capacités éblouissantes –pour un simple humain. Il pratique aussi d’autres sorts de magie civilisée et connaît notamment l’art de la guérison et son inverse, celui des poisons.
Cependant, tant d’entrainement dans un domaine l’a empêché de développer correctement d’autres capacités bien utiles dans ce monde… (cf faiblesses)
Faiblesses : De l’escrime et de la lutte, Kassian ne connaît que la théorie… Il est incapable de se battre à l’épée correctement, ne sait pas utiliser un pistolet, quant à ses poings… Il ne les envisage même pas comme armes potentielles. Il n’est pas fait pour se battre, et en combat singulier, sa seule chance est de pouvoir utiliser sa magie, ou d’avoir ses gardes non loin. Autre précision : ses pouvoirs liés au vent sont considérablement diminués lorsqu’aucune brise ne souffle et démultipliés lors de tempêtes.
Il a en outre perdu la vue, et reste donc handicapé dans la vie courante.
Particularités :
• Demi-frère d'Ambre Bellamy.
• Il est aveugle depuis deux ans.
II- PhysionomieNi trop grand, ni petit, Kassian ne se fait pas remarquer par sa silhouette. Plutôt fin, presque trop pour un homme, il est loin d’être imposant. Sa stature discrète n’en fait pas pour autant un avorton : ses muscles sont simplement étirés et longs, ce qui lui donne un air indéniable de félin. Son agilité est d’ailleurs une de ses premières qualités physiques. Il n’est pas faible non plus, mais sa force est nerveuse. Saccadés et vifs, ses mouvements trahissent son tempérament.
Ses traits étant plutôt fins, on a longtemps pris Kassian pour une fille durant sa jeunesse, mais cette impression a disparu avec l’âge. Ses yeux se sont assombris depuis qu'il ne voit pas. un voile obscur semble perpétuellement les recouvrir et il donne l'impression d'être toujours coupé du monde, perdu dans le vague, même si ses prunelles, originellement d’un rouge pourpre rappelant celui du sang, ont gardé l'éclat de la vie. Ses yeux contrastent avec la pâleur de sa peau héritée de sa mère, tout comme la couleur étrange de ses iris d’ailleurs. Sa peau lisse est intacte, nul grain de beauté, nulle cicatrice ne l’entache et son teint est si livide que lorsqu’il est fatigué ou inquiet, il prend une couleur nacrée presque surnaturelle. Plutôt pointues, ses canines rendent son sourire inquiétant, et il ne fait rien pour l’éviter. Il attache ses longs cheveux lorsqu’il travaille afin de ne pas être gêné dans ses mouvements, mais les garde libres dès qu’il peut. Ceux-ci sont d’un noir presque bleuté, comme la nuit. Ils lui arrivent vers le bas du dos, car cela fait des années qu’il ne les a pas coupés.
Ses vêtements sont souvent faits d’étoffes fines et précieuses, même s'il peut toujours se permettre de porter d’aussi luxueux habits, il est si maniéré qu'il fait passer ceux-ci avant d'autres choses parfois plus importantes. Ayant un goût prononcé pour la distinction et l’élégance physique, il est très souvent apprêté et coiffé (« plus qu’une fille » comme le raillent certains). Il ne porte rarement, voire jamais, de couleurs chaudes, préférant les tons froids qui correspondent mieux à ce qu’il est, selon lui du moins.
III- Psychologie Manipulateur, lâche, hypocrite, orgueilleux, il y a de fortes chances pour que le défaut que vous détestez le plus soit un trait de caractère de Kassian. Pourtant, il est loin d’être haï, il garde sa nature profonde pour lui seul et ceux qui le serviront quoiqu’il fasse. Il est vil mais ambitieux et donc ne laisse pas paraître sa méchanceté sans une bonne raison. Kassian n’a aucune pitié, presque tous les gestes de compassion dont il fait preuve, toutes les gentilles attentions sont des mensonges. Il passe son temps à manipuler son monde, et dieu qu’il le fait bien. Beaucoup le voient comme un homme très agréable et dont la discussion est recherchée. Il faut dire qu’il a un esprit plutôt vif, et que ce n’est pas non plus l’intelligence qui lui manque, la morale en revanche… Kassian adore séduire, pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce qu’il est extrêmement orgueilleux et donc plaire fait partie pour lui des plaisirs de la vie, mais aussi parce qu’il adore les jeux et les défis et la séduction lui en offre un sans aucun risque. Il n’aime en effet pas le danger. Il n’a aucun honneur et enverra n’importe qui se faire massacrer à sa place pourvu qu’il survive, lui. Eh oui, même son amour des femmes ne dépasse pas son narcissisme.
Capricieux, il est habitué à obtenir tout ce qu’il veut, peu importe le moyen, mais peu de choses résistent à l’or et au pouvoir auxquels il était habitué lorsqu'il servait les Adhbreith, il est donc resté habitué à ce train de vie, ce qui semble avoir empiré ce trait de caractère. Mais passons sur une note positive, oui il y en a au moins une. Kassian est curieux. Mais pas seulement de basses rumeurs, celles-ci lui servent mais ne l’intéressent guère. Non, il est curieux de connaissances. Jamais sa soif ne s’éteint, et dès qu’il termine un livre, une expérience, une recherche, une nouvelle idée lui vient. Il n’abandonne jamais et a inventé de nombreux objets magiques et sorts qu’il garde pour son utilisation personnelle.
Les récents événements ont quelque peu altérés ses capacités de réflexion, et le moindre que l’on puisse dire, c’est qu’il a une tendance à la paranoïa. Maniaque et névrosé, il suit ses seuls préceptes et ne fait confiance à personne. Il a développé sa propre idée du Bien et du Mal, surtout du Mal à vrai dire. Il veut le saisir, le comprendre, avant de le détruire. Le Mal s’incarne dans l’Île, elle en est l’origine, l’explication, et c’est pourquoi il passe beaucoup de temps sur ses côtes escarpées. Il est cruel, mais pas sadique. Il fait du mal aux gens oui, mais tout cela n’est pour lui qu’expérience et recherche ou par simple intérêt personnel, cela arrive aussi, et il n’en tire nul plaisir.
S’il ne peut cerner le Mal jusque-là, il a en revanche développé toute une théorie sur la pureté des choses. Ainsi, il considère la plupart des choses matérielles qui l’entourent, y compris les corps, comme des entités souillées par l’Île, surtout les humains ou les autres espèces sans magie qui n’ont donc pas le pouvoir de de défaire de son influence néfaste. Lui-même se considère comme pur, car il a déjà sacrifié sa vue pour être purifié. Son handicap le protège en quelque sorte, ainsi que sa magie.
IV- Histoire- Jeunesse :
Kassian naquit dans un foyer heureux. Ses deux parents s'aimaient, du moins ils en avaient l'air, et il était aimé aussi... Cette jolie histoire dura fort peu. Son père, un sylphe, abandonna sa mère, une autre sylphe, alors qu'il n'avait même pas un mois. Folle de rage plus que de douleur, sa mère décida de ne pas élever seule un enfant garçon qui plus tard deviendrait comme son père. Néanmoins, comme elle ne voulait pas abandonner l'enfant à un sort funeste, elle le laissa à un ami à elle qui avait toujours désiré avoir un fils mais n'avait pas eu cette chance. Kassian grandit donc là-bas, sur la côte impériale, alors que sa mère vivait à l'autre bout du monde, en Mortelune. Il connaissait toutefois la vérité, et sa mère venait de temps en temps lui rendre visite lorsqu'il était enfant, comme une sorte de marraine. Il s'était habitué à cette vie, et il ne fut pas triste outre mesure quand elle mourut l'année de ses sept ans.
L'homme qui lui tenait lieu de père continua son éducation, l'élevant comme son propre fils, son propre sang, l'entourant d'une affection réelle, mais Kassian n'en avait que faire. Il méprisait cet homme faible qui avait dû récupérer les débris de la luxure d'une femme qu'il avait probablement aimé un jour. Il n'avait absolument aucun respect pour lui, même si en apparence il conservait un visage affectueux. Il vivait après tout chez un riche commerçant, il valait mieux rester poli que de voler dans les bourses pour survivre.
Ce fut à l'anniversaire de ses 15 ans qu'il apprit pour la première fois le nom de son père, que l'on taira ici. Toute sa vie, il avait été élevé dans la haine de son géniteur, et prendre conscience de sa réalité lui fit une impression qu'il n'oubliera jamais. Désormais sa rancœur avait un nom, sa haine un but et il pouvait alors réellement être en colère. Ce fut aussi au cours de cette année qu'une vieille servante qui avait connu sa mère lui glissa à l'oreille qu'il était un sylphe, un fils du vent et que par conséquent il possédait certainement des pouvoirs particuliers...
Il conçut à partir de cette année un dessein un peu spécial et il émit rapidement le souhait de faire des études de magie, à Desdéris. Son "père" n'y voyant aucun inconvénient, il partit à 17 ans pour l'île, où il commença son apprentissage. Il fut long et laborieux, jusqu'ici la magie n'avait été pour lui qu'une science ennuyeuse et fastidieuse. Mais ce n'était plus pareil ces derniers temps... Car il pratiquait la magie. Il se cachait généralement, parce que beaucoup de ses professeurs et de ses camarades trouvaient cela horrible et l'interdisait, mais il se moquait de l'interdiction, il faisait ce qui lui plaisait, peu importait les conséquences.
Lorsqu'il eu 22 ans, il sortir de l'école de magie, reçut le titre de mage, et commença alors son vrai travail : il se mit à la recherche de son père biologique. Il lui fallut du temps pour le trouver, mais presque un an plus tard ce fut chose faite.
Il n'avait alors pour ambition que d'effrayer le pauvre homme jusqu'à obtenir des réponses franches, mais la première rencontre ne lui convint pas. L'homme dit qu'il n'avait pas de fils et que si jamais l'enfant dont on lui parlait existait, il aurait souhaité qu'il soit mort. Il n'aurait jamais dû dire cela devant Kassian : une fièvre l'emporta quelques jours plus tard... Inutile je pense de préciser que ce n'était ni une maladie, ni un accident.
A ce stade de sa vie, Kassian se retrouva un peu perdu. Il n'avait plus aucun point de repère : son seul but venait de mourir. Que devait-il faire maintenant ? Ne sachant trop comment s'occuper, il décida de continuer à travailler et à perfectionner ses recherches concernant les croisements de magie intuitive et civilisée, jusqu'à obtenir plus de pouvoirs que ses semblables. Son ambition et son acharnement portèrent ses fruits, puisque à 25 ans, il guérit le plus jeune frère de l'empereur d'une maladie très grave. Cet exploit lui valut d'être nommé mage impérial, c'est-à-dire qu'il faisait partie d'un petit groupe de mage que les Adhbreith fréquentaient. Il pouvait les conseiller, les aider dans leur besognes les plus sombres si mauvais desseins il y avait, bref, il était partie intégrante du pouvoir. Ce rôle lui plaisait...
L'histoire ci-dessous contient des passages relativement violents pour les esprits les plus sensibles, je préviens ici les plus facilement impressionnables afin que leurs yeux innocents ne lisent pas ce qu'ils ne souhaitent pas lire. Malgré cet avertissement la violence du texte suivant reste TRÈS modérée.Kassian est porté disparu et probablement mort. Du moins, c’est ce que beaucoup pensent, et qui se soucie du mage ? Aussi discret et volatile qu’un courant d’air, personne ne l’aime, personne ne le déteste, il n’était qu’une présence fantomatique chez les Adhbreith… Alors qui a remarqué, tandis que la famille impériale embarquait à Achaladh sous les cris de rage de la foule, qu’il ne parvenait pas à suivre le cortège ? Qui a remarqué qu’on le retenait en arrière et qu’on l’encerclait, qu’on l’accusait, lui crachant à la figure ? Personne.
Ce ne fut pas beau à voir. La foule en délire fait des dégâts et s’encourage à escalader la violence. Il fut battu, griffé, mordu, on lacéra ses vêtements et on le traîna dans la boue, l’humiliant encore et encore. Lui sanglotait, cachait son visage derrière ses mains, demandant pitié, que cela cesse. Il ne supportait pas cette douleur dans son corps, il ne supportait pas contact avec la populace crasseuse, mais il ne voulait pas mourir, ça non ! Alors il attendit en pleurant, même pas comme un homme. Et puis on se lassa, on proposa d’en finir, et l’un des manants eut l’idée d’une nouvelle distraction. Qu’on lui tienne les bras, dit-il. Alors on lui tint les bras. Qu’on fasse chauffer le tisonnier ! Oh non, pas le tisonnier, pas le tisonnier, qu’allaient-ils lui faire ? Qu’on lui tienne le visage ! Pas son visage ! Son beau visage. Oh non. Des larmes sales coulaient le long de ses joues.
On allait les lui sécher ses larmes, à jamais… Le fer blanc s’approchait de ses rétines qu’il essayait désespérément de protéger de ses paupières qu’on maintenait écarquillées. La chaleur se faisait insupportable, la lumière aveuglante, il ne voyait plus rien, juste ce blanc immaculé, brûlant. Et puis tout cela cessa brusquement. On le lâcha. Quelqu’un était venu interrompre le massacre, ses yeux n’étaient pas brûlés… Il cligna les paupières, plusieurs fois… Mais sa vue ne revenait pas, il était plongé dans l’obscurité. Cela passerait sans doute, il n’était qu’ébloui, il ne pouvait être qu’ébloui…
Sa vue ne revint pas. Jamais.
La suite des événements eut lieu dans le dédale des rues des bas quartiers où la fange et la puanteur n’étaient que le lot quotidien des dockers. Il se traîna telle une ombre dans les bas-fonds, protégé par son aspect désormais pitoyable. La souillure était partout autour de lui, et sans doute la maladie rodait-elle en ces lieux. Il refusait tout contact et toute nourriture, il s’enfuyait quand on lui adressait la parole, et il ne tarda pas à tomber, épuisé, sur le bas-côté tel un chien agonisant.
Ce fut un vieux pécheur qui le trouva là, un brave homme du nom d’Yman, mais peu importe désormais. Ce n’était pas un mauvais bougre, alors quand il vit cette pauvre âme mourante, il la traîna jusqu’à la cabane qui lui tenait lieu de maison. Il comptait fuir l’Empire, mais au moins aurait-il sauvé ce pauvre homme avant de partir. Il nourrit Kassian et pansa ses plaies tandis que le mage se perdait dans les ténèbres de ses délires fébriles. Combien de jours passèrent de la sorte ? Beaucoup sans doute. Mais il finit par ouvrir ses yeux aveugles et par respirer à nouveau sainement.
Yman lui dit qu’il partait pour le Pays d’Or, qu’il ne voulait pas rester sur cette terre maudite que devenait l’Empire depuis que l’Île avait été découverte et il proposa à Kassian de l’accompagner. Trop faible encore pour faire preuve d’une réelle marque de volonté, ce dernier accepta. Une idée, une intuition avait saisi son esprit. Il avait frissonné en entendant le vieil homme mentionner l’ancienne terre. Quelque chose dans son évocation réveillait en lui des impressions fugaces d’horreur latente. Tout venait de là, tout ne pouvait venir que de là, et tout empli de crainte qu’il fût à cette idée, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une fascination morbide pour cette Île, car à ses yeux, elle était le refuge du Mal.
Ils se mirent en route sur la petite barque, et il fit part à Yman de sa volonté de rejoindre l’Île. Le pécheur refusa, alors Kassian s’en débarrassa, le poussant à la mer lors d’une nuit agitée. Le monde obscur dans lequel il vivait désormais lui procurait une paix intérieure assez précieuse, et à l’aide des murmures du vent, il put se diriger jusqu’à son but, tenant grâce aux provisions du vieil homme.
Il sentit qu’il arrivait alors que les cris des oiseaux marins n’étaient même pas encore audibles. Ce n’était ni vraiment un son, ni vraiment une image, mais y avait quelque chose de magique en ces lieux. Un bourdonnement psychique emplissait son âme, l’oppressant et l’intriguant. Il fallait qu’il explore ce lieu, qu’il le ressente, qu’il le comprenne. Une atmosphère malsaine emplissait cette terre nue, sortie des profondeurs du passé comme quelque objet maudit, autrefois banni par les dieux. Le Mal l’appelait, le tentait, le séduisait. Il ne devait pas céder, il ne devait pas ployer sous le joug de cette force mystérieuse, mais il devait savoir. Connaître le Mal. Voilà ce qui le motivait désormais.
Ainsi commença-t-il ses expériences. Il n’était pas sciemment mauvais dans la vie de tous les jours, il n’avait jusqu’ici été malicieux que pour obtenir ce qu’il souhaitait, mais là c’était différent. Il faisait le Mal froidement, pour être mauvais, pour comprendre ses rouages. Et puis il s’arrêtait brusquement, étouffant sous les vapeurs putrides du lieu qu’il était le seul à sentir, et il quittait l’Île un certain temps. Mais il revenait toujours… Les mages ne courraient pas les rues sur le vieux roc, et il ne lui fut pas difficile de se refaire une petite réputation, si bien qu’il n’eut plus réellement de problèmes matériels.
Voilà plusieurs mois que ce manège dure et qu’il persiste dans ses folles recherches, sans jamais faillir. Il fuit le contact de ce qu’il considère comme impur en-dehors de ses expériences, vivant dans une dualité paradoxale qui le rend presque fou. Mais il n’est pas fou. Le Mal est là. Le Mal est là.
V- En dehors du jeuDouble-Compte d'Ambre Bellamy.